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Une histoire du droit des gens ? Pourquoi faire ? Ne 
vaut-il pas mieux s’occuper du présent ? Paradoxalement, c’est peut-être ce qui 
se passe sous nos yeux qui nécessite le recul historique. Et ce qui se passe 
sous nos yeux c’est un formidable bouleversement de la société et du droit 
internationaux. Les concepts mêmes d’internationalité et de droit international 
semblent déjà un peu désuets. C’est de mondialisation qu’il s’agit aujourd’hui, 
c’est de mondialisation que l’on parle. 
  
De quoi alors sommes-nous 
témoins ? Sommes-nous revenus au temps des Empires ? C’est en ce lieu très 
précis que le recul historique est utile. Il ne s’agit évidemment pas de tenter 
de retrouver dans l’histoire du droit des gens ce qui a lieu aujourd’hui : 
l’histoire ne se répète pas, mais, d’une part, de faire des rapprochements qui 
permettent de comprendre ce qui se passe aujourd’hui et, d’autre part, et 
surtout, de prendre conscience du fait que les normes juridiques ne sont pas 
désincarnées ; elles dépendent d’une infrastructure qui les détermine. Les 
grandes mutations du droit des gens ont été déterminées par la mutation des 
rapports réels entre les acteurs de l’histoire mondiale et la mutation de ces 
rapports est, à son tour, déterminée par la nature des acteurs en présence. 
  
(Texte de la quatrième de 
couverture) 
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