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35 ans après la 1ère édition, vient de paraître aux 
éditions Dalloz la 18ème édition dans la collection des Mémentos un ouvrage, 
intitulé « Droit international public » rédigé par David Ruzié, professeur 
émérite des universités. 
 
Ce Mémento a pour objet l'étude juridique complète de la société internationale. 
Cette étude comprend l'examen des techniques juridiques utilisées et des règles 
du droit international positif, c'est-à-dire les normes qui s'appliquent 
effectivement aux rapports entre les sujets de la communauté internationale. 
 
Malgré un volume réduit, l’ouvrage est plus qu’un « mémento », car d’une façon 
concise, mais complète, il aborde tour à tour les sources du droit 
international, le statut international de l'État, le domaine public 
international, une théorie générale des organisations internationales et les 
modes de règlement des différends internationaux. Une annexe substantielle d’une 
cinquantaine de pages, qui dénote l'activité croissante de la Cour 
internationale de justice, fournit un résumé des principales affaires 
contentieuses internationales. 
 
Comme par le passé, l'auteur s'attache aux rapports entre le droit international 
et le droit interne et fait le point sur le statut de l’Union européenne, après 
l’échec du projet de Constitution pour l’Europe. Par ailleurs, il traite des 
problèmes soulevés par les avancées nouvelles du droit international, notamment 
dans le domaine des immunités, de la compétence pénale internationale pour la 
répression des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et de la torture 
et de la lutte contre le terrorisme. Il rend compte de l’émergence d’un droit de 
réclamation directe des individus victimes de violations du droit international 
(suites de l’agression irakienne au Koweït, Kosovo, séquelles de la guerre entre 
l’Erythrée et l’Ethiopie). L’ouvrage souligne, également, à partir des crises 
récentes, les limites de la contribution de l'ONU et les perspectives d’une 
réforme esquissée à l’occasion de son soixantième anniversaire, tout en évoquant 
l’implication croissante de l’Organisation mondiale dans des situations internes 
(ex. : Côte d’Ivoire et enquête sur l’assassinat du Premier ministre libanais 
Hariri). Soucieux de rendre compte de l’actualité la plus récente, l’auteur 
relève, également, la gestion scandaleuse par l’ONU du programme « pétrole 
contre nourriture » en Irak de 1955 à 2003. 
  
(Texte fourni par l'éditeur)  |