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L'intitulé de ces billets est tiré d'une
chanson de 
Ray Ventura dont le titre est "Tout va très bien, Madame la Marquise" (© 
1936 - Warner Chappell). | 
     
    
      
       Septembre 
      2004 (et 2005...) | 
     
	
      
  - Tout va très bien, Madame la Marquise,
	tout va très bien, tout va très bien.
 
	Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien : 
	Un incident, une bêtise, 
	lors des commémorations 2005 par l'Iran de la guerre qui l'opposa à l'Irak, on a vu des 
	banderoles proclamant : « Il faut effacer Israël de la surface de la terre 
	», « Nous piétinerons l’Amérique », « Mort à l’Amérique », ou encore « Mort 
	à Israël ». 
	Cela n'est rien, Madame la Marquise, cela n'est rien, tout va très bien. 
	Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien 
	: 
	Ces banderoles étaient très officiellement placées sur six missiles Chahab-3 
	d'une portée de 2000 km. 
	Mais, à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien. (cf. 
	
	Iran Focus, 22 septembre 2005). 
  
  - Tout va très bien, Madame la Marquise,
	tout va très bien, tout va très bien.
 
	Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien : 
	Un incident, une bêtise, 
	lors des commémorations 2004 par l'Iran de la guerre qui l'opposa à 
	l'Irak, on a vu des banderoles proclamant : 
	
	« 
	Israël doit être rayé de la carte 
	» 
	ou encore « Nous écraserons l'Amérique sous nos pieds ». 
	Cela n'est rien, Madame la Marquise, cela n'est rien, tout va très bien. 
	Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien 
	: 
	Ces banderoles étaient très officiellement placées sur les camions 
	transportant des missiles conventionnels Chahab. 
	Mais, à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien. (cf. 
	Le Monde, 23 septembre 2004, p. 6). 
 
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       Juin 
      2004 | 
     
	
      
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Tout va très bien, Madame la Marquise,
	tout va très bien, tout va très bien. 
	Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien : 
	Un incident, une bêtise, une fresque réalisée par des enfants a été 
	détruite à coups de burins.  
	Cela n'est rien, Madame la Marquise, cela n'est rien, tout va très bien. 
	Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien 
	: 
	Cette fresque a été réalisée en 1942 lors de leur internement par des 
	enfants juifs, dont la plupart ne reviendront jamais des camps de la mort. 
	Mais, à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien. (cf. 
	
	Le Figaro.fr, 14 juin 2004). 
   
  - 
	
Tout va très bien, Madame la Marquise,
	tout va très bien, tout va très bien. 
	Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien : 
	Un incident, une bêtise, Eugène Terreblanche, ancien leader de l'extrême 
	droite blanche sud-africaine a été libéré, vendredi 11 juin, pour bonne 
	conduite, après avoir passé trois ans et demi en prison pour tentative 
	d'assassinat.  
	Cela n'est rien, Madame la Marquise, cela n'est rien, tout va très bien. 
	Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien 
	: 
	Sa victime, un garde de sécurité, Paul Motshabi, est toujours paralysé à 
	vie et le cerveau irrémédiablement endommagé depuis cette agression à coups 
	de barre de fer. 
	 Mais, à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien. (cf. 
	
	BBC News, 4 juin 2004, 07h09 GMT et Le Monde, 14 juin 2004, 
	p. 7).  
 
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       Avril 
      2004 | 
     
    
      
  - 
  
  
  Tout va très bien, Madame la Marquise,
   
  
  tout va très bien, tout va très bien. Le 
  Gouvernement israélien actuel dément pratiquer des exécutions extrajudiciaires 
  lorsqu'il tue les dirigeants du Hamas puisqu'il les considère comme étant des 
  combattants partie à un conflit armé. 
  Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien : 
  David Benchetritt a eu une jambe brisée et a dû subir une intervention 
  chirurgicale de plus de quatre heures après avoir été molesté par des vigiles 
  alors qu'il s'approchait du ministère israélien de la défense. Encore un 
  combattant me direz-vous ? Non, juste un cinéaste israélien qui avait 
  rendez-vous avec la porte-parole du ministère. 
  Sari Nusseibeh, palestinien, vient 
  d'être arrêté par la police israélienne. Un autre combattant ? Non, juste un 
  pacifiste qui collectait des signatures sur un plan de paix, de surcroît 
  président de l'université Al-Quds de Jérusalem. 
  Mais à part ça, Madame la 
Marquise, tout va très bien, tout va 
  très bien. 
  (cf. Le Monde, 28 avril 2004, p. 34 et
  
  Yahoo! Actualités, mercredi 28 avril 2004, 08h44 - N.B. : Comme 
  il l'a reconnu lui-même lors de sa remise en liberté, l'arrestation de 
  Sari Nusseibeh 
  n'avait pas de caractère politique. Elle était liée à la présence sur le 
  campus de l'université de quatre employés palestiniens sans permis d'entrer et 
  de travailler en Israël. Cf.
  
  Le Monde.fr, 29 avril 2004, 14h11).  
 
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       Janvier 
      2004 | 
     
    
      
  - 
  
  Tout va très bien, Madame la Marquise,
   
  tout va très bien, tout va très bien. Depuis une 
  loi adoptée par le Parlement suisse le 20 juin 2003 et qui entre en vigueur le 
  1er janvier 2004, les personnes condamnées 
  pour avoir porté secours aux réfugiés persécutés par le régime nazi peuvent 
  être réhabilitées. Cette loi annule les jugements pénaux et prévoit qu’une 
  commission de réhabilitation constate qu’un jugement concret est annulé. 
  Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien : 
  si la procédure est gratuite, l’annulation d’une condamnation n’ouvre aucun 
  droit à des dommages-intérêts ou à une indemnité pour tort moral. 
  Mais à part ça, Madame la 
Marquise, tout va très bien, tout va 
  très bien. 
  (cf. Le Monde, 3 janvier 2004, p. 4 ;
  
  La Commission de réhabilitation (CReha) sur le site du Parlement suisse ;
  Loi 
  fédérale sur l'annulation des jugements pénaux prononcés contre des personnes 
  qui, à l'époque du nazisme, ont aidé des victimes des persécutions à fuir 
  du 20 juin 2003 - RS 371).  
 
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