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LES PETITES PHRASES... - ARCHIVES - 2001
 

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2001

Haut de la pageOctobre 2001
  • Touchant...
    "Je suis impressionné qu'il y ait une telle incompréhension de ce qu'est notre pays et que des gens puissent nous détester. Je suis, je suis - comme la plupart des Américains -, je ne peux pas le croire, car je sais combien nous sommes bons, et nous devons mieux défendre notre cause".
    (George W. Bush, président des Etats-Unis, conférence de presse du 11 octobre 2001 à la Maison Blanche. "I'm amazed.  I'm amazed that there is such misunderstanding of what our country is about, that people would hate us.  I am, I am -- like most Americans, I just can't believe it.  Because I know how good we are, and we've go to do a better job of making our case
    ").

  • Si les membres du Conseil de sécurité voulaient bien lire cette phrase...
    "La société internationale a besoin de paix. La société internationale a besoin de juges. Elle a besoin de juges qui disent le droit".
    (Gilbert Guillaume, président de la Cour internationale de Justice, s'adressant aux représentants des Etats Membres de l’ONU réunis à New York à l’occasion de la présentation du rapport 2000-2001 de la Cour, le 30 octobre 2001. Voir communiqué de presse 2001/31 du 31 octobre 2001).

  • I have a dream...
    "Je m'adresse aux Israéliens et aux Palestiniens, aux hommes d'Etat israéliens et palestiniens : il faut bouger ! Faisons-le tous ensemble. Hors de cela, il n'y a que le malheur comme perspective".
    (Hubert Védrine, Ministre français des affaires étrangères, "Israéliens, Palestiniens, il faut bouger !", Le Monde, 23 octobre 2001, p. 19).

  • Remettons les choses à leur place...
    "Nous agissons aussi ainsi parce que le réseau Al-Quaida et le régime des talibans sont financés largement par le commerce de la drogue (...). Ce n'est pas une guerre contre l'Islam. Cela me met en colère, comme cela met en colère la grande majorité des musulmans, d'entendre Ben Laden et ses associés décrits comme des terroristes islamistes. Ce sont des terroristes purs et simples".
    (Tony Blair, Premier ministre britannique, cité par Le Monde, 9 octobre 2001, p. 4).

  • Un peu de clarté et de simplicité ne fait jamais de mal...
    "Le terrorisme ne s'explique pas, et se justifie encore moins, par les inégalités qui divisent le monde et par les conflits qui le bouleversent".
    (Lionel Jospin, Premier ministre, cité par Le Monde, 5 octobre 2001, p. 17).

  • Riposte américaine ciblée : calcul intelligent ou simple bon sens texan ?
    "Je ne tirerai pas un missile de 2 millions de dollars sur une tente à 10$ pour qu'il frappe un chameau par derrière".
    (George W. Bush, s'adressant à des sénateurs américains à la Maison blanche, le 13 septembre 2001. Yahoo! Actualités. Voir le site Urban Legends. Cette phrase a été rapportée dans Newsweek, 24 septembre 2001 par Howard Fineman : "I’m not going to fire a $2 million missile at a $10 empty tent and hit a camel in the butt").

Haut de la pageSeptembre 2001
  • Petits conseils aux écoliers avant d'aller à l'école...
    "Vérifie toutes tes affaires (...). Ajuste bien tes vêtements et tes chaussures. Fais ta prière collective du matin et ne sors pas de chez toi avant d'avoir fait tes ablutions, car les anges te pardonneront si tu les as faites".
    (Extraits des consignes écrites à l'intention des pirates de l'air qui ont perpétré les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis. Yahoo! Actualités. Traduction AFP).

  • Le chef de la diplomatie américaine ne peut pas tout savoir...
    "[L]a force armée au titre de la légitime défense ne peut être mise en oeuvre par un Etat que s'il fait l'objet d'une agression armée de la part d'un autre Etat. Les actions de police destinées à arrêter des auteurs privés d'attentats ne sont donc pas concernées, dans la mesure où elles relèvent plutôt des règles juridiques assurant la coopération des Etats en matière pénale. (...) Chacun s'accorde à affirmer le droit pour les Etats-Unis, ainsi que pour l'ensemble des Etats et des organisations internationales, de réagir fermement à des actes de terrorisme international que rien ne saurait justifier. La légitimité de la cause n'autorise cependant pas toutes les dérives, surtout dans le chef d'autorités politiques responsables".
    (Olivier Corten et François Dubuisson, professeur et assistant au Centre de droit international de l'U.L.B., "Les Etats-Unis sont-ils en situation de légitime défense ?", Le Soir, 21 septembre 2001, p. 6).

  • Qu'est-ce qu'un terroriste...
    "Le terroriste n'est pas un «combattant», au sens du droit des conflits armés (ius in bello) : il n'est qu'un délinquant. (...) Le terrorisme n'est pas une idéologie, une croyance ou une culture. C'est une méthode de combat politique profondément injuste, inhumaine et lâche. (...) Le terroriste se place au-delà de la loi et de la vie, y compris la sienne, et même de celles dont il prétend défendre leur cause. Le pire châtiment à son égard n'est pas de le tuer lors d'un bombardement ou dans une embuscade par des forces d'élite. C'est de l'asseoir devant un juge".
    (Marcelo G. Kohen, professeur adjoint de droit international à l'Institut universitaire de hautes études internationales à Genève, "L'arme de la civilisation, c'est le droit", Le Temps, 17 septembre 2001).

  • Pourvu que cela dure !
    "L'ONU doit continuer à lutter contre les fléaux de notre temps : les conflits, l'ignorance, la pauvreté et la maladie. Elle ne tarira pas ainsi toutes les sources de haine ni ne mettra fin à tous les actes de violences. Il y aura toujours des gens pour haïr et pour massacrer, même s'il est mis un terme à toutes les injustices. Mais si le monde parvient à montrer qu'il tiendra bon, qu'il continuera à s'employer à créer une communauté internationale plus forte, plus juste, plus bienfaisante et plus authentique, par-delà toutes considérations de race ou de religion, alors le terrorisme aura perdu la partie".
    (Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies, Le Monde, 24 septembre 2001, p. 15).

  • Elle est pourtant là la solution...
    "Toute lutte contre [les réseaux terroristes] doit s'étendre aux moyens financiers - considérables - dont ils disposent. (...) Les réseaux criminels disposent en effet de structures offshore qui leur permettent de poursuivre leurs activités dans l'impunité et dans la plus grande opacité, grâce aux outils modernes que leur offre l'économie de marché (...). L'anonymat des transactions internationales, assuré par le recours aux structures offshore, empêche l'identification des véritables investisseurs. (...) Si nos démocraties veulent survivre, elles doivent se rendre à l'évidence : il faut substituer à l'opacité la transparence des transactions financières. Tant que ce pas n'aura pas été franchi, l'argent des organisations criminelles continuera à prospérer".
    (Renaud Van Ruymbeke, premier juge d'instruction au pôle financier de Paris, Le Monde, 24 septembre 2001, p. 15).

  • Mais qui dirige donc l'Afghanistan ?
    "Entraîner des pilotes est l'apanage d'un véritable gouvernement et seul un tel gouvernement a la capacité de le faire" a déclaré dans un communiqué le Mollah Mohammad Omar, dirigeant des Talibans, pour souligner que l'Afghanistan n'est pas capable d'organiser des attaques aussi sophistiquées que celles qui ont dévasté le World Trade Center et le Pentagone...
    (Cité par Reuters dans Yahoo! Actualités, le 14 septembre 2001. Souligné par la revue)

  • Si les terroristes appellent cela "combattre le mal"...
    "C'est un carnage inimaginable, dévastateur et indescriptible. (...) Vous dire que ça ressemble à une zone de guerre, vous parler des corps gisant dans les rues, du sang, des poutres métalliques bloquant les routes, tout cela ne pourrait même pas commencer à vous décrire ce à quoi ça ressemble. C'est horrible".
    "J'ai perdu le compte de toutes les personnes mortes que j'ai vues. (...) C'est absolument pire que vous ne pouvez imaginer".
    (Scott O'Grady et Rudy Weindler, pompiers new yorkais, cités par le Nouvel Obs.com le lendemain des attentats-suicide contre les Etats-Unis, le 12 septembre 2001)

  • A communiquer rapidement aux délégations (encore) présentes à la Conférence de Durban...
    "Le racisme commence lorsque la différence, réelle ou imaginaire, est mise en avant pour justifier une agression ; une agression qui est fondée sur l'échec pour comprendre l'autre, sur l'incapacité à accepter la différence et à engager le dialogue."
    (
    Mario Soares, ancien président du Portugal, cité par DROITS humains.org).

Haut de la pageJuillet 2001
  • On ne peut que l'espérer...
    "Au-delà même de l'Amérique latine, l'affaire Pinochet aura fait subir des avancées considérables à la jurisprudence et aux coutumes diplomatiques. L'arrestation d'un ancien chef d'Etat dans un pays étranger (la Grande-Bretagne), à la demande d'un juge étranger (l'Espagnol Baltasar Garzon), était une première. Un mois plus tard, la Chambre des Lords émettait un avis décisif en confirmant que la qualité de chef d'Etat ne pouvait valoir immunité pour le responsable d'actes criminels qui ne sauraient relever de la fonction de chef d'Etat (...). L'affaire Pinochet aura au moins eu ce mérite."
    (
    Claire Tréan, Le Monde du 11 juillet 2001, p. 2 - Article complet sur le site du Monde).

  • Quand Slobodan Milosevic découvre que les murs de sa prison sont faux...
    "Je considère que ce Tribunal est un faux tribunal, que cet acte d'accusation est un faux acte d'accusation".
    (
    Déclaration de Slobodan Milosevic lors de sa comparution initiale devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, le 3 juillet 2001, cité par Le Monde du 4 juillet 2001, p. 2).

Haut de la pageJuin 2001
  • Peine de mort...
    "Timothy McVeigh était un meurtrier sans pitié. On ne le regrettera pas. Mais la façon dont il est mort est déplorable, pathétique et mal venue. Elle a démontré l'inutilité de la peine capitale comme sanction dissuasive, en apportant à cet individu la notoriété qu'il recherchait lorsqu'il a commis ce crime atroce. Il est grand temps que les Etats-Unis revoient leur position à l'égard de la peine de mort et s'alignent sur la grande majorité des pays du monde libre et démocratique (...)".
    (
    Déclaration de Lord Russell-Johnston, Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Cf Communiqué de presse du 11 juin 2001 et le site "La peine de mort dans le monde").

  • Que dire...
    "Paul O'Neill, le nouveau secrétaire au Trésor américain, a clairement indiqué son désaccord avec la nouvelle priorité de la lutte contre la pauvreté de James Wolfensohn, président de la Banque mondiale. Les Etats-Unis - premier et plus influent des cent quatre-vingt trois actionnaires de la Banque - semblent déterminés à mettre l'institution au pas, quitte à provoquer la démission de son président pour le remplacer par un personnage moins indépendant d'esprit".
    (
    Le Monde du 2 juin 2001, p. 18 - Lire l'article en ligne...).

Haut de la pageMai 2001
  • Quelques chiffres...
    Un sixième de la population mondiale produit 78% des biens et services mondiaux et reçoit 78% des revenus mondiaux - en moyenne 70$ par jour. Trois cinquième de la population mondiale vivant dans les 61 pays les plus pauvres reçoivent 6% des revenus mondiaux - moins de 2$ par jour. Alors que 7 enfants sur 1000 meurent avant l'âge de 5 ans dans les pays à haut revenus, plus de 90 meurent dans les pays à faible revenus.
    (
    chiffres tirés des World Development Indicators 2001 de la Banque mondiale).

Haut de la pageAvril 2001
  • Qu'est-ce que la guerre ?
    "Personne ne cèdera. Au bout de cette logique, il n'y a que du malheur - un peu plus de malheur."
    ("Israël-Palestine : la guerre". Éditorial,
    Le Monde du 10 avril 2001, p. 17)

Haut de la pageJanvier 2001
  • Sans commentaire...
    "Les soldats protègent le temple et personne ne nous aide. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce monde."
    (Rahindra Praveena, rescapée du tremblement de terre en Inde, citée par
    Le Monde du 30 janvier 2001, p. 4)

  • L'humanité face à ses bourreaux...
    "Cette exigence [le scrupuleux respect des droits de la défense] a été respectée jusqu'à l'extrême, considèrent les juristes, jusqu'à l'excès pensent certaines victimes, au profit de Maurice Papon. C'était pourtant là une victoire de la justice et du droit sur le crime et les pratiques barbares dont il s'était rendu complice. (...) Cette victoire de l'Etat de droit et de la justice doit s'accompagner, à mon sens, d'une autre victoire de nature morale : celle de l'humanité sur ses bourreaux. C'est pourquoi il est bon que le statut de la Cour pénale internationale voté à Rome par cent vingt Etats ait exclu la peine de mort. Il s'agit, pourtant, là aussi, de juger les pires crimes contre l'humanité."
    (Robert Badinter, ancien ministre de la justice, Le Monde du 23 janvier 2001, p. 1 et 19)

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