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Archives : 2005 - 2004 - 2003 - 2002 - 2001 - 2000 - 1999 - 1998

2006

Haut de la pageDécembre 2006
  • Surtout, prenez votre temps, rien ne presse !
    « La bonne nouvelle, c'est que nous sommes tous d'accord pour envoyer une mission sur le terrain ; la mauvaise nouvelle c'est que nous ne sommes pas d'accord sur sa composition ».

    (Déclaration de M. Kwabena Baah-Duodu, représentant du Ghana, à l'occasion de la session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme destinée à examiner deux projets de résolution relatifs à l'envoi d'experts dans l'ouest du Soudan. Voir dépêche du 13 décembre 2006, 24heures en ligne).
     

  • L'Etat a ses raisons que la ...
    « A l'heure où le débat sur le rôle de la France au Rwanda au début des années 90, avant et pendant le génocide des Tutsis, ressurgit, où la situation en Côte d'Ivoire se dégrade, où la guerre s'étend en Afrique centrale, le pouvoir politique doit dire aux Français dans quelles guerres leurs soldats sont engagés, et pourquoi. Si une guerre est légitime, il n'y a pas de raison de la cacher. Si elle est illégitime, il n'y en a pas de la mener ».

    (« Guerre muette », Editorial, Le Monde, 7 décembre 2006, p. 2).

Haut de la pageNovembre 2006
  • Justice et Histoire :
    « Je suis étonné de l'ampleur des réactions et des interprétations que suscite l'instruction du juge Jean-Louis Bruguière sur la responsabilité du FPR dans l'attentat contre l'avion de l'ancien président du Rwanda, Juvénal Habyarimana. Il est tout de même surprenant de constater que l'objet pour lequel l'instruction a été ouverte, c'est-à-dire la mort des pilotes français, est totalement absent des débats. Une telle constatation pousse à s'interroger sur les motivations de l'ouverture de l'enquête : le juge Bruguière mène-t-il son instruction sur la mort des pilotes ou sur l'histoire du génocide ? Dans cette dernière hypothèse, il outrepasserait sa compétence de juge d'instruction [...]. Les réalités de ce génocide ne se dévoilent pas dans les pages d'un dossier d'instruction portant sur l'attentat du 6 avril. Non, le génocide n'a pas commencé le 6 avril 1994 : mes souvenirs remontent au-delà. Je suis né et j'ai grandi au Rwanda, bien avant l'attaque du FPR d'octobre 1990. [...] Vous voulez que je vous parle de mon expérience ? Je peux continuer à vous en parler. Je peux vous parler de mes oncles pendus en 1973. [...] Tous les jours, avec ma famille, nous entendions les appels au meurtre contre les Tutsis proférés par la sinistre Radio Télévision Libre des Mille Collines (RTLM). [...] Certes la situation s'est dégradée après le 6 avril 1994 et le génocide a pris un tournant décisif, mais l'identité des auteurs de l'attentat ne change pas la nature de notre extermination [...]. Pour moi, les révélations du juge Bruguière ne peuvent en aucune façon réécrire mon histoire. Elles doivent avant toute chose répondre au désir légitime de justice des familles des victimes françaises de l'attentat, auxquelles je témoigne par ailleurs ma sincère solidarité ».

    (Alain Ngirinshuti (rescapé du génocide des Tutsis, étudiant en droit à Paris), « Non, le génocide rwandais n'a pas commencé le 6 avril 1994 », Rebonds, Libération, 30 novembre 2006).
     

  • Réponse du berger à la bergère :
    « La France est un pays riche, une superpuissance. Donc elle pense qu'elle a toujours raison, même quand elle a tort. Parce qu'elle est la France, elle croit qu'elle a raison. [...] Mais la France ne peut pas traiter le Rwanda comme elle a traité d'autres pays en voie de développement ou certains pays pauvres. Nous, nous avons la volonté, nous avons raison de nous battre pour nos droits, et nous ferons face à la France ».

    (Déclaration du président rwandais, M. Paul Kagamé, dans un entretien (en anglais) à la chaîne d'information continue i>Télé le 24 novembre 2006. Traduit par i>Télé. Voir aussi Le Monde.fr, 26 novembre 2006).

Haut de la pageAoût 2006
Haut de la pageJuillet 2006
Haut de la pageJuin 2006
  • Les racines - palestiniennes - du mal

    « Nous tuerons le colon si l'agression ne s'arrête pas contre la bande de Gaza ».

    (Abou Abir, porte-parole des Comités de la résistance populaire, groupe armé palestinien, cité par Le Monde (« Le corps d'un colon a été retrouvé », Le Monde, 29 juin 2006). Le corps de ce colon israélien - enlevé à l'occasion des menaces d'intervention israélienne dans la Bande de Gaza à la suite de l'enlèvement d'un de ses soldats - a été retrouvé quelques jours plus tard par l'armée israélienne).
     

  • Les racines - israéliennes - du mal

    « Les Israéliens savaient ce qu'ils faisaient en s'attaquant à ce matériel. Je ne comprends pas pourquoi ils ont choisi une cible dont la nature est aussi clairement civile. Cette stratégie est parfaitement contre-productive car elle pourrit la vie des gens ordinaires, les poussant à soutenir l'extrémisme ».

    (Sami al-Abada, ingénieur en chef de la centrale de Zara (Bande de Gaza), cité par Libération (Didier François, « Pas question de rendre ce soldat », Libération, 29 juin 2006), à propos de la destruction par l'armée israélienne des six transformateurs de cette centrale électrique en représailles à l'enlèvement d'un jeune soldat israélien par un groupe armé palestinien).
     

  • Déni de justice

    « [...] ce que j'ai entendu tant de fois résonner de cage en cage dans toutes les langues du monde, ce n'était pas : "Libérez-moi, je suis innocent !", mais : "Jugez-moi pour ce que j'ai fait !" Il y a une cruauté illimitée dans un système qui semble tout aussi incapable de libérer les innocents que de punir les coupables ».

    (Point de vue : Les bonbons de Guantanamo, par Mourad Benchellali, Le Monde, 17 juin 2006. Mourad Benchellali a été détenu aux camps X-Ray et Delta de Guantanamo de janvier 2002 à juillet 2005. Il doit être jugé par le tribunal correctionnel de Paris à partir du 3 juillet pour "association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste").

Haut de la pageMai 2006
  • Ticket perdant

    « Trop souvent, l'aide [humanitaire d'urgence] s'apparente à une loterie basée sur des considérations autres que les besoins réels et dans laquelle quelques-uns gagnent mais la plupart perdent. Nous devons passer de la loterie à la prévisibilité de manière à ce que tous ceux qui souffrent reçoivent cette aide ».

    (Jan Egeland, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, cité dans le communiqué de presse OCHA du 17 mai 2006. Traduit par la revue. Texte original : « Too often, aid resembles a lottery in which a few win but most lose based on consideration other than need. We must move from lottery to predictability so all those who suffer receive aid ».).
     

  • La véritable menace...

    « Nous n'ignorons pas la menace immense qui pèse sur l'humanité. Mais cette menace ne se limite pas à l'islam radical. Elle a d'autres racines dans des pouvoirs qui oppriment, dans un système mondial où ne compte que l'intérêt national, la sécurité nationale qui s'exerce au détriment de la personne, de la dignité humaine. Mais la sécurité justifie-t-elle que des peuples entiers soient sacrifiés ? Elle est là la racine d'un terrorisme qui fait autant de mal aux musulmans qu'aux chrétiens ».

    (« Il faut cesser de boycotter le Hamas », Entretien avec Mgr Michel Sabbah, patriarche latin de Jérusalem, Le Monde, 25 mars 2006).

Haut de la pageAvril 2006
  • Les israéliens aussi ?

    « Notre peuple est en état d'autodéfense et a le droit d'utiliser tous les moyens pour se défendre ».

    (Déclaration de Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement islamiste Hamas, à la suite d'un attentat suicide meurtrier à Tel Aviv. Cf. dépêche Reuters du 17 avril 2006).

Haut de la pageMars 2006
  • Enfin !

    « Les puissances occidentales, Etats-Unis en tête, et les dirigeants d'Afrique de l'Ouest ont finalement lâché celui qu'ils avaient exilé au Nigeria après lui avoir promis l'impunité en échange de son départ de la présidence et de sa non-intervention dans les affaires libériennes. Ils sont revenus sur leur parole. Concernant un homme tel que Taylor, il y a lieu de se féliciter de la primauté du droit international sur la Realpolitik, fût-elle liée à une parole donnée ».

    (Editorial, Le Monde, 1er avril 2006).
     

  • Le règlement de procédure et de preuve du TPIY est ...

    « [...] un code de 127 articles, avec sa suite d'alinéas rébarbatifs, amendé trente-sept fois par les magistrats de cette juridiction onusienne, au cours de délibérations secrètes menées dans la quiétude d'un bâtiment en forme de paquebot qui, depuis la mort de Slobodan Milosevic, prend des allures de Titanic ».

    (Stéphanie Maupas, « TPIY : un bilan en demi-teinte », Le Monde, 25 mars 2006).

Haut de la pageFévrier 2006
  • Ah, parce qu'il y a une différence ?

    « M. Fofana reconnaît s’en être pris à un Juif [à] cause de son argent. Mais il nie être antisémite et s’en être pris à un Juif à cause de sa religion ».

    (Déclaration d'une source proche de l'enquête sur le meurtre d'Ilan Halimi relatant les propos tenus par Youssouf Fofana, meurtrier présumé, lors de son arrestation en côte d'Ivoire. Voir Fraternité matin, 24 février 2006).

     

  • A bon entendeur ?

    « Si Israël reconnaît nos droits et s'engage à se retirer de tous les territoires occupés, le Hamas, et avec lui l'ensemble du peuple palestinien, décideront de mettre un terme à la résistance armée ».

    (Déclaration du chef du bureau politique du mouvement islamiste, Khaled Mechaal, dans une interview au journal russe Nezavissimaïa Gazeta publiée lundi 13 février 2006. Traduction du journal Le Monde, dépêche du 13 février 2006).
     

  • Tolérance du fort - Intégrisme du faible

    « Suite à la publication des caricatures touchant à la personne du Prophète, pour des raisons probablement malintentionnées, la réaction de certains musulmans se situe au-delà du surréalisme. [...].

    Ces musulmans ignorent-ils l'enseignement coranique, qui nous incite à transcender les polémiques ? [...].

    Ne savent-ils pas que le Prophète lui-même a subi les affres et les injures les plus humiliantes ? Lorsque les polythéistes de son époque le qualifiaient de fabulateur et d'imposteur, il ne leur a pas tordu le cou mais leur a répondu : "Dieu sera juge entre nous le jour de la rétribution."

    Ces musulmans ignorent-ils que l'islam, qui a traduit et étudié les philosophies les plus athéistes et argumenté face aux idéologies les plus redoutables, destructrices et semeuses de doutes, ne saurait trembler aujourd'hui devant un dessin caricatural et de mauvais goût ? [...].

    Le vrai débat est ailleurs. Il s'agit, en réalité, de la juxtaposition de deux droits absolus : le droit d'avoir des convictions religieuses qui soient complètement respectées et ne soient ni fustigées ni stigmatisées, et le droit de s'exprimer à tout moment, notamment pour commenter ou critiquer des projets sociaux concrets et des actions politiques palpables.
    Quant à la conviction intime ou métaphysique des gens, je ne sais pas si elle est du ressort de la liberté d'expression. Réfléchissons ! ».

    (Extraits du point de vue de Soheib Bencheikh, théologien, ancien mufti de Marseille, directeur de l'Institut supérieur des sciences islamiques (ISSI), « Ceux qui ne comprennent ni l'islam ni la liberté », Le Monde, 10 février 2006).

Haut de la pageJanvier 2006
  • « On ne négocie pas avec des terroristes. On les met hors d'état de nuire ».

    (Point de presse de M. Scott McClellan, Porte-parole de la Maison Blanche, Washington, 19 janvier 2006. Traduction de la revue. Texte original : « We do not negotiate with terrorists. We put them out of business »).
     

  • Il ne reste plus qu'à passer à l'acte...

    « Guidée par les valeurs universelles de la République, l'action internationale de la France est animée par la conviction qu'un monde plus sûr et plus juste est possible.
    Un monde qui soit plus sûr et plus pacifique, grâce à un multilatéralisme rénové et efficace, et dans lequel une Europe unie, forte de son identité et de ses valeurs, prend toute sa place, alors que s'affirment de nouveaux pôles de puissance.
    Un monde qui soit plus prospère, en maîtrisant la mondialisation au service de l'homme et de l'environnement.
    Un monde qui soit aussi plus solidaire et plus respectueux de la diversité des peuples et des cultures, et qui refuse les tentations du repli sur soi ».

    (Extrait de l'allocution de M. Jacques Chirac, Président de la République, lors de la présentation des vœux du Corps diplomatique, Paris, 10 janvier 2006).

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