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LES PETITES PHRASES...
 

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Année en cours et autres années...

2005

Haut de la pageDécembre 2005
  • « Mes chers Compatriotes, soyons intransigeants sur les idéaux de la République. Refus du communautarisme. Respect dû à chacun. Respect de la laïcité. Lutte contre les discriminations. Combat contre le racisme et l'antisémitisme. Parce que nous ne sommes vraiment nous-mêmes que libérés de tout ce qui abaisse, de tout ce qui salit, de tout ce qui sème la discorde. Parce que la diversité fait partie de notre histoire : c'est une richesse. C'est un atout pour notre avenir ».

    (Extrait des vœux aux Français de M. Jacques Chirac, Président de la République, Paris, 31 décembre 2005).

Haut de la pageNovembre 2005
  • « Ici, dans ce Centre européen du Résistant Déporté, c'est le message que je veux adresser aux plus jeunes : souvenez-vous toujours ! N'oubliez jamais les victimes des temps les plus sombres de l'Histoire des hommes !

    Restez toujours vigilants, sachez résister et vous engager quand l'essentiel est en jeu. Car rien n'est jamais définitivement acquis.

    Opposez toujours la rigueur de la loi à ceux qui prétendent nier l'horreur de ce qui s'est passé.

    Combattez sans relâche ceux qui prônent, en France et dans le monde, la haine, le racisme, l'antisémitisme, l'intolérance.

    C'est votre honneur et votre devoir, en hommage aux victimes et au nom de l'avenir ».

    (Extrait de l'allocution prononcée par le Président de la République, M. Jacques Chirac, lors de l'inauguration du Centre européen du résistant déporté, Camp de Struthof (Bas-Rhin), 3 novembre 2005).

Haut de la pageOctobre 2005
  • Ce qu'est un homme d'Etat :
    « Itzhak Rabin fut un grand homme d'État car il sut se montrer visionnaire. Rien, dans son parcours de soldat, ne semblait le destiner à tendre la main à l'adversaire. Rien ne rendait facile ce choix : un demi-siècle de guerres, de souffrances, de peurs et de haines se dressait sur sa route. [...] Il l'a payé de sa vie. [...] L'assassin d'Itzhak Rabin voulait tuer la paix dont sa victime était le meilleur espoir. Nous devons tous proclamer, en ce jour anniversaire, qu'il a échoué ».
    (Extrait de la Tribune du Président de la République, M. Jacques Chirac, publiée dans le quotidien israélien Yedioth Ahronoth, à l'occasion du Xème anniversaire de la mort de M. Itzhak Rabin, Paris, 3 novembre 2005, sur le site de l'Elysée).
     

  • Ce que n'est pas un homme d'Etat :
    « Comme l'a dit l'imam (Khomeiny), Israël doit être rayé de la carte ».
    « Il ne fait aucun doute qu'une nouvelle vague (d'attaques) en Palestine effacera cette tache (Israël, Ndlr) de la face du monde islamique ».
    (Déclarations prononcées le 26 octobre 2005 par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad devant des étudiants à Téhéran, rapportées par l'agence officielle iranienne IRNA. Cf. dépêche AP, 26 octobre 2005, 15h44 sur le site du Nouvel Observateur ou la dépêche ATS, 26 octobre 2005, 16h01 sur le site de Romandie News. Voir aussi le résumé en anglais de l'allocution sur le site de la Présidence de la République islamique d'Iran).
     

  • Ah... Au fait, c'est quoi un massacre non excessif ?
    « Mais moi aussi, je ne crois pas au génocide. [...] Les gens... La plupart des gens raisonnables admettent qu’il y a eu des massacres, des massacres excessifs, dont il faut trouver une explication ».
    (Déclaration du colonel Théoneste Bagosora - accusé de crimes de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, et qui plaide non coupable - devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda. Propos issus de la retranscription de l'audience du 24 octobre 2005, 09h50, Affaire ICTR-98-41-T, Chambre I, BO51024F, p. 17, lignes 26 et 30-31).
     

  • J'en pleurerais presque...
    « Faire de l'argent n'est le but d'aucune institution des Nations Unies, et si un membre du personnel des Nations Unies croit qu'il deviendra riche, il devrait changer de travail immédiatement ! ».
    (Extrait du discours de Madame Carla Del Ponte, Procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, chez Goldman Sachs, Londres, 6 octobre 2005. Traduit par la revue. Texte original : « Making money is not the goal of any UN institution, and if a UN staff member believes he is going to become rich, he should change his job immediately! ». La revue recommande à toutes fins utiles la lecture de ce communiqué des autorités fédérales suisses).
     

  • La foire espagnole
    « En décidant de poursuivre les responsables de crimes commis sous la dictature au Guatemala, quelle que soit la nationalité des victimes, les juges espagnols se sont arrogé une compétence universelle. [...].
    Reste qu'il n'existe aucun code pénal international. D'un pays à l'autre, les conditions de saisine, la définition des crimes et l'échelle des peines sont variables. Ainsi, les plaignants se livrent parfois à un véritable "shopping judiciaire" et les organisations de défense des droits de l'homme sont tentées de chercher la meilleure victime possible ».
    (Stéphanie Maupas, « La difficile conciliation entre justice et souveraineté », Le Monde, 7 octobre 2005).

Haut de la pageSeptembre 2005
  • « Avec Simon Wiesenthal, c'est un combattant infatigable de la justice et du droit qui nous quitte. [...].
    Par l'ardeur de son engagement, par la ténacité de son combat, il n'a eu de cesse de proclamer l'épouvante de la Shoah, pour que l'humanité, en n'oubliant jamais qu'elle a commis l'irréparable, se construise un avenir qui le rende à jamais impossible. Cette exigence demeure, aujourd'hui, plus que jamais d'actualité
    ».
    (Réaction de M. Jacques Chirac, Président de la République, à la suite de la disparition de M. Simon Wiesenthal, Paris, 20 septembre 2005).
     

  • « A travers les efforts qu’il a déployés afin que justice soit rendue aux victimes de l’Holocauste, il a envoyé un message fort au monde entier, bannissant l’impunité en cas de génocide ou de crimes contre l’humanité ».
    (Condoléances adressées par Kofi Annan lors du décès de Simon Wiesenthal. Voir communiqué de presse ONU SG/SM/10113 du 20 septembre 2005).
     

  • Mieux vaut tard que jamais...
    « Lorsqu'un pays, ou une région, est empli de désespoir et de ressentiment, et vulnérable aux idéologies violentes et agressives, la menace traverse facilement les océans et les frontières, et peut menacer la sécurité de n'importe quel pays pacifique.
    Le terrorisme, nourri par la colère et le désespoir, est arrivé en Tunisie, en Indonésie, au Kenya, en Tanzanie, au Maroc, en Israël, en Arabie saoudite, aux Etats-Unis, en Turquie, en Espagne, en Russie, en Egypte, en Irak, et au Royaume-Uni
    ».
    (Extrait du Discours de S.E. M. Georges W. Bush, Président des Etats-Unis d'Amérique lors du Sommet mondial 2005, New York, 14 septembre 2005.  Traduit par la revue. Texte original : « When a country, or a region is filled with despair, and resentment and vulnerable to violent and aggressive ideologies, the threat passes easily across oceans and borders, and could threaten the security of any peaceful country.
    Terrorism fed by anger and despair has come to Tunisia, to Indonesia, to Kenya, to Tanzania, to Morocco, to Israel, to Saudi Arabia, to the United States, to Turkey, to Spain, to Russia, to Egypt, to Iraq, and the United Kingdom
    »).
     

  • Lutte contre le terrorisme (suite)
    « Dès le lendemain du 11 septembre 2001, le Conseil de sécurité s'est réuni et a pris les premières mesures nécessaires pour traquer les terroristes, lutter contre leur financement et prévenir la détention par eux d'armes de destruction massive. Aujourd'hui, dans l'esprit de la stratégie globale proposée par le Secrétaire général, nous devons aller plus loin.
    Avec un principe : le plein respect de la règle de droit. Car l'exemplarité des démocraties est notre meilleur atout face aux terroristes.
    Avec une exigence : l'action résolue sur tout ce qui nourrit le terrorisme, les inégalités, la persistance de la violence, des injustices et des conflits, l'incompréhension entre les cultures. La force ne viendra jamais seule à bout du terrorisme. Car elle ne répond pas aux frustrations des peuples, elle ne s'attaque pas aux racines du mal
    ».
    (Extrait de l'intervention du Premier ministre français, M. Dominique de Villepin, à l'occasion de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies au niveau des Chefs d'Etat et de gouvernements, New York, 14 septembre 2005).
     

  • Balayer devant chez soi...
    « La Nouvelle-Orléans a tiré la sonnette d'alarme en Amérique. Les idéologies de privatisation, qui empêchent de gouverner efficacement et permettent aux privilégiés de sauver leur peau alors que les pauvres doivent grimper sur les toits, doivent être remises en question. Ce désastre rappelle ce qui arrive lorsqu'un gouvernement échoue à protéger ses citoyens. Il est impératif que les Américains demandent des comptes. Les fonctionnaires qui n'ont pas fait leur travail doivent être renvoyés, et les élus dont les politiques ont aggravé la dévastation, congédiés. Nous le devons aux morts et aux survivants ».
    (Terry Lynn Karl, « Les Américains doivent demander des comptes », Débats et opinions, Le Figaro, 9 septembre 2005. Copyright : Project Syndicate, 2005. Traduit de l'américain par Bérengère Viennot. Terry Lynn Karl est professeur de sciences politiques à l'université de Stanford).
     

  • Etre noir et pauvre et ne pas être, telle est la réponse.
    « Le président américain est un as de la réaction quand sa vision du monde est en jeu. On l'a encore vu lundi lorsque, quasi en catimini, il s'est vite choisi un nouveau juge en chef à la Cour suprême, le très conservateur John Roberts. En priant de plus le Sénat de confirmer au plus vite cette nomination. Son enquête post-Katrina sera sûrement tout aussi efficace : après tout, il ne s'agit plus de sauver des Noirs ou des pauvres, mais la réputation de son gouvernement ! Et Dick Cheney lui servira d'éclaireur, lui qui débarquera demain sur le terrain pour évaluer la situation.
    À ce compte-là, il serait plus rassurant d'envoyer Céline Dion. Elle n'a pas eu besoin, elle, d'une semaine de réflexion pour comprendre que, quand des vies sont en jeu, on agit, point. Et on tempête si ça n'avance pas. N'aurait-il pas été heureux que, dès mardi dernier, George W. Bush fasse une sainte colère et lance comme Céline : oui, il y a des raisons qui expliquent les délais mais je ne veux pas les savoir ! Grouillez-vous !
    ».
    (Josée Boileau, « Sainte colère », Le Devoir (Montréal), 7 septembre 2005).
     

  • Tout vient à point à qui sait attendre !
    « [...] s'il vous plaît, n'attendez pas d'un procureur quelque solution magique aux problèmes du Sud-Est de l'Europe ! Le Conseil de sécurité a malencontreusement oublié de me conférer des pouvoirs magiques et je n'ai pas encore réussi à convaincre Harry Potter de rejoindre mon équipe. Sinon, Karadzic et Mladic se seraient matérialisés à Scheveningen depuis longtemps ! ».
    (Extrait du discours prononcé par Mme Carla Del Ponte, Procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, Berne, 1er septembre 2005. Voir communiqué de presse TPIY
    CVO/MO/1001e du 2 septembre 2005. Traduit par la revue. Texte original : « [...] please, do not expect from a prosecutor some magical solutions to the problems of South-East Europe! The Security Council unfortunately forgot to provide me with magical powers and I have not yet managed to convince Harry Potter to join my office. Otherwise, Karadzic and Mladic would have materialized in Scheveningen long time ago! »).
Haut de la pageJuillet 2005
  • Petites vérités bonnes à rappeler
    « Deux hommes sont morts. Deux Algériens pris dans la nasse d’une guerre imposée, exportée et qui se mondialise au point de faire perdre au monde ses nuances et ses diversités. Ces meurtres avec un simulacre de procès mené au nom de l’islam et des musulmans ne peuvent que susciter la plus profonde répulsion. Qui sont-ils ces gens pour s’arroger le droit de parler au nom de Dieu, qui sont-ils ceux qui se permettent de se placer dans la posture de Dieu lui-même ? Un musulman en tremblerait : oser décider qu’un homme ou une femme sont des apostats, c’est bien se mettre dans la posture de Dieu, le supplanter même, se faire, sans mandat, des zélateurs de la mort ». [...].
    « Les Zarqaoui and co sont les pires ennemis de leurs sociétés car ils donnent une raison inespérée de durer à des régimes à bout de souffle. Les Zarqaoui and co sont les pires ennemis de leurs nations car ils permettent de justifier, au nom de la civilisation, une mondialisation militaire destinée à l’accaparement des ressources et à asseoir l’hégémonie des puissants. C’est pour cela que nous ne devons pas trouver en eux des raisons de justifier - ou d’amender - les Américains pour avoir ouvert la boîte à Pandore. Car, les Zarqaoui et les autres ne parlent pas en notre nom. Nous ne pouvons rien leur concéder. Pas même une once d’islam, pas même les versets du djihad qu’ils manipulent sans vergogne ».
    (K. Selim, « Apostats », Le Quotidien d'Oran, 28 juillet 2005).
     

  • Le « combat »
    « Le combat contre le terrorisme doit être frontal. Il ne peut souffrir aucune ambiguïté. Car c’est bien un combat pour la modernité, la démocratie et le progrès qui est mené contre ces groupes terroristes ».
    (Omar Belhouchet, « Combat frontal », Editorial, El Watan, 28 juillet 2005).
     

  • La guerre des lâches
    « Le président de la République condamne avec indignation l'assassinat de deux diplomates algériens par leurs ravisseurs en Irak. [...]. Il lance un appel à la libération de tous les otages et à l'arrêt de cette pratique barbare qui avilit ceux qui s'y livrent ».
    (Communiqué de la Présidence de la République à la suite de l'assassinat de deux diplomates algériens, Paris, 27 juillet 2005).

Haut de la pageMai 2005
  • A bon entendeur...
    « [...] les droits humains incarnent des valeurs communes et des normes universelles d’humanité, de dignité, d’égalité et de justice. [...] ils sont le fondement de notre sécurité à tous et non un obstacle à cette sécurité ».
    (Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty International, Rapport annuel 2005 d'Amnesty International, avant-propos, 25 mai 2005).
     
  • A propos de l'utilité de la torture dans la lutte antiterroriste :
    « Il ne faut pas céder à ces tentations de l'instant. D'abord on y perd son âme. Et puis les dommages s'avèrent, au bout du compte, bien plus considérables que le bénéfice immédiat que l'on peut en tirer ».
    (Pierre de Bousquet, patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST - France), « Le djihadiste français est plus fruste, plus jeune, plus radicalisé », Entretien, Le Monde, 25 mai 2005, p. 9).

Haut de la pageJanvier 2005
  • A l'occasion du 60e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, voici quelques petites phrases extraites de différents discours officiels :

« En quelques vers, Martin Niemuller nous rappelle où le totalitarisme peut mener chacun d'entre nous : "Comment cela a-t-il été possible ! Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit. En effet, je n'étais pas communiste. Quand ils ont jeté en prison des sociaux-démocrates, je n'ai rien dit. En effet, je n'étais pas social-démocrate. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté. En effet, je n'étais pas catholique. Quand ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester." ».
(Extrait de l'intervention de M. Michel Barnier, ministre français des Affaires étrangères, New York, 24 janvier 2005, lors de la Commémoration du 60e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, 28e session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies).

« L'entreprise nazie a été celle de la négation de l'homme. La "race inférieure" devait disparaître. Le Juif, par-dessus tout, cristallisait cette obsession exterminatrice. A l'horreur de la barbarie érigée en système, les nazis ont ajouté le génocide et la "solution finale" ».
(Extrait de l'intervention de M. Michel Barnier, ministre français des Affaires étrangères, New York, 24 janvier 2005, lors de la Commémoration du 60e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, 28e session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies).

« [...] l'idéologie nazie était voulue par des hommes et faite par des hommes. [...]. Il est vrai qu'il est fort tentant d'oublier et de refouler le passé. Mais nous résisterons à cette tentation.  [...]. Tous les démocrates ont pour devoir commun de s'opposer avec détermination aux répugnantes incitations à la haine des néonazis et à leurs tentatives incessantes visant à minimiser les crimes nazis. Il ne saurait y avoir de tolérance envers les ennemis de la démocratie et de la tolérance ».
(Extraits du Discours prononcé par M. Gerhard Schröder, chancelier de la République fédérale d'Allemagne, le 25 janvier 2005 au Deutsches Theater (Théâtre allemand) à Berlin, à l'occasion du 60e anniversaire de la libérations des camps de concentration nazis, traduction française disponible sur le site de l'Ambassade d'Allemagne à Paris). 

« [...] l'antisémitisme n'a pas sa place en France. L'antisémitisme n'est pas une opinion. C'est une perversion. Une perversion qui tue. C'est une haine qui plonge ses racines dans les profondeurs du mal et dont nulle résurgence ne peut être tolérée. Il n'y a pas d'acte ni de propos excusable en la matière. Rien n'est insignifiant. Qu'elle suinte par l'écrit, la parole, la télévision, l'ordinateur ou le satellite, cette haine est intolérable.  [...]. Le 16 juillet 1995, j'ai rappelé, au nom de la France, lors des cérémonies commémorant la grande rafle des 16 et 17 juillet 1942, que la folie criminelle de l'occupant avait bien été secondée par des Français et par l'Etat français. La France se devait de reconnaître sa responsabilité ».
(Extraits du Discours de M. Jacques Chirac, Président de la République française à l'occasion de l'inauguration du Mémorial de la Shoah, Paris, 25 janvier 2005).

« La mémoire juive, c'est la mémoire blessée d'un peuple qui, tout au long de son histoire, a été dispersé, persécuté, avant de connaître l'horreur de l'extermination. Cette blessure suffirait à elle seule à justifier, si besoin était, la nécessité d'un Etat dont l'existence garantisse le "plus jamais ça". C'est en ce sens qu'Elie Wiesel, témoin de l'horreur devenu militant de la paix, a pu justement écrire : "les Juifs peuvent vivre en dehors d'Israël, mais ils ne pourraient pas vivre sans Israël". Israël, dont la France est l'amie et qui aspire légitimement, comme les Palestiniens et tous les peuples de la région, à vivre en paix, en sécurité, dans des frontières sûres, acceptées et reconnues ».
(Extrait du Discours de M. Jacques Chirac, Président de la République française à l'occasion de l'inauguration du Mémorial de la Shoah, Paris, 25 janvier 2005).

  • Hommage au professeur René-Jean Dupuy...
    « Nous sommes tous les habitants de la grande île qu’est la Terre. Riches et pauvres, faibles et forts, citoyens des grandes puissances ou de minuscules atolls, nous sommes tous reliés par des fils qui tissent une toile d’occasions à saisir et de dangers à combattre. Nous aurions déjà dû le savoir, mais il a fallu un tsunami pour nous le faire comprendre. La question est à présent de savoir si nous agirons à long terme, pas uniquement dans les petits États insulaires mais aussi partout ailleurs, avec cet esprit d’unité qui nous anime aujourd’hui ».
    (Extrait du message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, au débat de haut niveau de la Réunion internationale d’examen de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement, Maurice, 13 janvier 2005. Voir Communiqué de presse ONU SG/SM/9674 du 13 janvier 2005, ainsi que les Points saillants de la Réunion internationale de Maurice sur les petits États insulaires en développement, 13 janvier 2005).


  •  
  • Pitoyable...
    « Rivarol : Que pensez-vous des commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale avec la propagande qui va se déchaîner dès ce mois-ci et tout au long de l'année 2005 ?
    Le Pen : En France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés.
    Je me souviens que dans le Nord, un lieutenant allemand, fou de douleur que son train de permissionnaires ait déraillé dans un attentat, causant ainsi la mort de ses jeunes soldats, voulait fusiller tout le village ; il avait d'ailleurs déjà tué plusieurs civils. Et c'est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt à deux voitures pour arrêter le massacre. On pourrait multiplier les anecdotes de ce type. Sur le drame d'Oradour-sur-Glane il y aurait ainsi beaucoup à dire.
    D'ailleurs, si les Allemands avaient multiplié les exécutions massives dans tous les coins comme l'affirme la vulgate, il n'y aurait pas eu besoin de camps de concentration pour les déportés politiques. Ah bien sûr, si l'on était pris avec une arme à feu cinq minutes après que quatre soldats de la Wehrmacht eurent été fusillés, on passait rapidement à la casserole mais notez que les Allemands agissaient de la même manière vis-à-vis de leurs soldats ayant fauté.
    Il y a donc une insupportable chape de plomb qui pèse depuis des décennies sur tous ces sujets et qui, comme vous le dites, va en effet être réactivée toute cette année
    ».
    (Extrait des propos tenus par Jean-Marie Le Pen dans le journal Rivarol (n° 2698 du 7 janvier 2005 ou n° 2699 du 14 janvier 2005) concernant la Seconde guerre mondiale, repris dans Le Nouvel Obs.com, 13 janvier 2005, 10h48).


  •  
  • Paix et démocratie
    « Il est grand temps d'abandonner le rêve illusoire d'imposer des bantoustans palestiniens régis par la police. Le monde occidental doit dès aujourd'hui soutenir et encourager la société civile palestinienne dans son mouvement vers les acquis démocratiques. [...]. les Palestiniens ont le même droit que les Israéliens à l'autodétermination, à l'exercice de la démocratie ; ils ont le même droit à avoir leur Etat où ils pourront vivre librement et dignement, sans occupation, sans murs, sans check-points ni oppression.
    Cette solution simple suppose que les Israéliens comprennent que, pour leur sécurité, il faut accepter l'idée que les Palestiniens sont des êtres humains comme eux. Je suis profondément convaincu que la seule paix durable que nous puissions espérer sera conclue entre deux démocraties régies par les principes d'égalité et de justice ».
    (Mustafa Barghouthi, candidat du mouvement politique Al-Mudabara aux élections du 9 janvier 2005 à la présidence de l'Autorité palestinienne , « Pour une Palestine démocratique », Le Monde, 7 janvier 2005, p. 18.).


  •  
  • Terrorisme et pauvreté
    « Même si nous voyons un lien entre le terrorisme et la pauvreté, nous ne croyons pas que la pauvreté soit une cause directe du terrorisme. Peu de terroristes sont pauvres. [...]. La pauvreté engendre la frustration et le ressentiment que les fabricants d'idéologie peuvent transformer en soutien - ou approbation - au terrorisme [...]. La cause première de la pauvreté est l'injustice sociale et le mauvais gouvernement qui l'encourage.  [...]. Dans de telles circonstances, la pauvreté est une atteinte à la dignité humaine, et c'est en elle que réside le germe naturel de la colère des hommes. [...]. La moitié de la population de cette planète, environ trois milliards d'individus, vit dans la misère. Plus d'un milliard de personnes manquent d'eau potable ; deux milliards n'ont ni système sanitaire ni énergie électrique ».
    (Colin L. Powell, Secrétaire d'Etat de la première administration Bush, « L'aide au développement des pays pauvres, une obligation morale », Le Monde, 7 janvier 2005, p. 18.).

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