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      |  Décembre 
      2003 |  
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Bonne année 2004 ! Au revoir 2003...« Je suis heureux d'être avec vous ce soir pour vous souhaiter 
chaleureusement une bonne et heureuse année 2004. [...] 2003 fut marquée dans le 
monde par l'instabilité, les tensions et les crises : la guerre en Irak, le 
terrorisme, les attentats et les violences au Proche-Orient, les troubles en 
Côte d'Ivoire... Partout, la France a assumé fortement et clairement ses 
responsabilités pour la paix et pour le respect du droit. Elle continuera à agir 
en ce sens ».
 (Jacques Chirac, Président de la République française,
voeux aux Français, 31 décembre 2003).
 
        
Les hommes aussi ?« Le port du voile est une tradition que tout le monde respecte en Iran ».
 (Mohammad Khatami, Président de la République Islamique d'Iran, 
propos recueillis par Afsané Bassir Pour et Claire Tréan, Le 
Monde, 13 décembre 2003).
 
        
Pour de rire ?« Les informations annonçant que quelque chose n'a pas eu lieu 
m'intéressent toujours car, comme vous le savez, ce sont des nouvelles connues ; 
il y a des choses que nous savons que nous savons. Nous savons aussi qu'il y a 
des choses inconnues ; ce qui revient à dire que nous savons qu'il y a certaines 
choses dont nous ne savons rien. Mais il existe aussi des nouvelles inexistantes 
que nous ne connaissons pas - ce sont celles dont nous ignorons si nous les 
connaissons ».
 (Donald Rumsfeld, Secrétaire d'Etat américain à la Défense. Traduction de la 
revue. Cette phrase - 
prononcée lors d'une conférence de presse le 12 février 2002 - lui a valu le prix 
2003 du "Pied dans la bouche" (Foot in Mouth award) délivré par le groupe 
Plain English Campaign (Campagne pour un anglais clair). Voir
http://www.plainenglish.co.uk/footinmouth.html. 
Texte original : « Reports that say that something hasn't happened are always 
interesting to me, because as we know, there are known knowns; there are things 
we know we know. We also know there are known unknowns; that is to say we know 
there are some things we do not know. But there are also unknown unknowns - the 
ones we don't know we don't know 
». Voir la
retranscription intégrale de la conférence de presse sur le site du Département 
américain de la défense ou écouter la phrase
en audio sur la BBC).
 
        
...« LE PRESIDENT - [...] Le premier des droits de l’Homme, c’est de manger, 
d’être soigné, de recevoir une éducation et d’avoir un habitat. Cela, c’est le 
premier des droits de l’Homme. Et, de ce point de vue, il faut bien reconnaître 
que la Tunisie est très en avance sur beaucoup, beaucoup de pays. Il faut le 
souligner. [...]
 QUESTION - Monsieur le Président, c’est également le pays où une avocate 
effectue une grève de la faim depuis plusieurs jours déjà, et est dans une 
situation critique.
 LE PRESIDENT - [...] Nous avons aussi eu un certain nombre de gens en France 
qui font la grève de la faim, qui ont fait la grève de la faim et qui feront 
probablement, un jour ou un autre, pour une raison ou une autre, la grève de la 
faim ».
 (Jacques Chirac, Président de la République française,
Point de presse, Tunis, 3 
décembre 2003).
 
        
Si vis pacem, para pacem« La France a exprimé son intérêt et sa sympathie pour cette démarche [Ndlr 
: l'Initiative de Genève] dès qu'elle a été connue. Car l'Initiative de Genève 
nous apporte deux messages d'espoir : d'une part, la paix est possible ; des 
solutions existent, dès maintenant. D'autre part, il y a, au sein des sociétés 
israélienne et palestinienne, une volonté de dialogue et de négociation, une 
mobilisation pour travailler ensemble à la paix ».
 (Jacques Chirac, Président de la République française,
Déclaration sur l'Initiative de Genève, Paris, Palais de l'Elysée, 1er 
décembre 2003).
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      |  Novembre 
      2003 |  
      | 
                            
        
Que faire alors ???« La présence musulmane qui ne cesse d’augmenter en Europe met clairement la 
vie des Juifs en danger ».
 (Ariel Sharon, Premier ministre israélien,
Interview, 
EUpolitix.com, 
24 novembre 2003.
Version anglaise : « An ever stronger 
Muslim presence in Europe, is certainly endangering the life of Jewish people
»).
 
        
Chacun sa vision des choses...« La résolution  1511 des Nations unies soutenant notre action a été 
votée à l'unanimité par le Conseil de sécurité en octobre ».
 (Colin Powell (secrétaire d'Etat américain),
« Nous devons maintenir le cap en Afghanistan et en Irak », Le Monde, 
19 novembre 2003, pp. 1 et 14. Souligné par la revue).
 
        
Lapsus : "Les 20  milliards de dollars supplémentaires alloués par le 
Congrès et [...] démontrent que la communauté internationale"« Les 20  milliards de dollars supplémentaires alloués par le Congrès et les 
13  milliards souscrits lors de la conférence de Madrid démontrent que la 
communauté internationale, si divisée à propos de l'entrée en guerre, commence à 
se rassembler pour construire la paix ».
 (Colin Powell (secrétaire d'Etat américain),
« Nous devons maintenir le cap en Afghanistan et en Irak », Le Monde, 
19 novembre 2003, pp. 1 et 14).
 
        
C'est beau la Foi...« L'Histoire jugera et nous avons confiance dans son verdict ».
 (Colin Powell (secrétaire d'Etat américain),
« Nous devons maintenir le cap en Afghanistan et en Irak », Le Monde, 
19 novembre 2003, pp. 1 et 14).
 
        
Sommes-nous tous des Américains ? Sommes-nous tous des Irakiens ?...« Je serais tentée de dire, à titre strictement personnel, que nous sommes 
quelque part victimes de la "guerre totale" (global war) en cours, en 
vertu de laquelle "qui n'est pas avec moi est contre moi". Guerre contre la 
terreur ou le terrorisme pour les uns, guerre contre le terrorisme d'Etat ou 
"l'impérialisme de l'hyperpuissance" pour les autres. Entre les deux, 
l'espace de ceux qui ne veulent pas s'aligner se restreint, et le CICR paie cher 
le prix de sa neutralité et de sa non-militarisation ».
 (Nada Doumani, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge à Bagdad, 
propos recueillis par Mouna Naïm (après l'attentat du 27 octobre 2003 contre le 
CICR à Bagdad), Le Monde, 13 novembre 2003, p. 5).
 
        
Sommes-nous tous des Américains ? Sommes-nous tous des Irakiens ?...« Je serais tentée de dire, à titre strictement personnel, que nous sommes 
quelque part victimes de la "guerre totale" (global war) en cours, en 
vertu de laquelle "qui n'est pas avec moi est contre moi". Guerre contre la 
terreur ou le terrorisme pour les uns, guerre contre le terrorisme d'Etat ou 
"l'impérialisme de l'hyperpuissance" pour les autres. Entre les deux, 
l'espace de ceux qui ne veulent pas s'aligner se restreint, et le CICR paie cher 
le prix de sa neutralité et de sa non-militarisation ».
 (Nada Doumani, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge à Bagdad, 
propos recueillis par Mouna Naïm (après l'attentat du 27 octobre 2003 contre le 
CICR à Bagdad), Le Monde, 13 novembre 2003, p. 5).
 
        
Un peu de musique...« Vous ne trouvez pas que ça sent la haine ? [...] Elle vient de loin, elle 
vient de haut. Ce ne sont pas des êtres lambda qui la propagent. La haine a 
trouvé des porte-parole de choix. De soi-disant penseurs. Des petits maîtres du 
verbe. De ceux qu'on lit et qu'on écoute, qui ont tribune sur rue. [...] A ce 
stade nous vient l'idée d'une petite ordonnance à prescrire contre la 
contamination. [...] Ecouter sans retenue Juliette Gréco chanter Aimez-vous 
les uns les autres / ou bien disparaissez. On respire mieux, après ».
 (Eric Fottorino, « Paroles de haine », Le Monde, 6 novembre 2003, p. 38).
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      |  Octobre 
      2003 |  
      | 
                            
        
A tout seigneur tout honneur.« [S]i la Cour internationale de Justice œuvre dans le cadre tranquille de 
La Haye, loin de l’agitation débordante qui règne au Siège de New York, ses 
activités n’en contribuent pas moins de manière très directe aux buts et 
objectifs globaux de l’Organisation des Nations Unies ».
 (Extrait du
Discours du président de la Cour, S. Exc. M. le juge Shi Jiuyong, à l'Assemblée 
générale des Nations Unies, le 31 octobre 2003).
 
        
Au point où en sont les Irakiens...« En conclusion, je souhaite faire part de notre préoccupation sur 
l'absence, à ce stade, de réponses concrètes sur l'après 21 novembre [2003] à 
moins de quatre semaines de la fin du programme [pétrole contre nourriture], ce 
qui laisse craindre des difficultés logistiques et humanitaires ».
 (Extrait de l'intervention 
du Représentant permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations Unies, 
New York, 28 octobre 2003).
 
        
Sans commentaire...« [J]e savais que mon Dieu était plus 
fort que le sien. Je savais que mon Dieu était un vrai Dieu, et que le sien 
était une idole ».
 (Propos que le général William G. Boykin, 
sous-secrétaire à la Défense chargé du renseignement, a raconté avoir déclarés 
après une confrontation en 1993 avec Osman Otto, chef de guerre somalien. Une 
fois Otto capturé, il a ajouté lui avoir dit :
                          
                          « tu as 
sous-estimé notre Dieu ». Voir
Yahoo! 
Actualités, mardi 21 octobre 2003, 22h36).
 
                            
        
Acte I...« Le Ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, condamne avec 
la plus extrême fermeté l'odieux attentat terroriste qui a eu lieu à Haïfa ce 
samedi et qui a fait de très nombreuses victimes. (...) Il transmet la sympathie 
des autorités françaises au peuple israélien, si cruellement frappé en cette 
veille de fête du Yom Kippour. Le terrorisme est toujours injustifiable et 
inacceptable. Il ne peut qu'affaiblir la cause palestinienne et retarder la 
solution du conflit ».
 (Déclaration 
du ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, le 4 
octobre 2003, à l'occasion de l'attentat qui a eu lieu à Haïfa le même jour 
et qui a fait 19 morts).
        
Acte II... 
« L'opération israélienne qui a visé un objectif à proximité de Damas, ce 
dimanche 5 octobre, constitue une violation inacceptable du droit international 
et des règles de souveraineté. (...) La lutte contre le terrorisme (...) doit 
s'exercer dans le respect du droit international ».(Déclaration
                          
                          du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, 
le 5 octobre 2003, à l'occasion du raid 
israélien effectué sur le territoire syrien en représailles à l'attentat qui a 
eu lieu à Haïfa la veille et qui a fait 19 morts).
        
Acte I, scène 3... 
« La situation au Proche-Orient, je le souligne à nouveau, est très 
préoccupante. Dans ces conditions difficiles, nous lançons un appel à la retenue 
à l'ensemble des parties, en particulier les Israéliens, Palestiniens et 
Syriens, afin que la raison l'emporte sur les risques d'escalade. Il ne peut y 
avoir de sécurité durable sans paix. La paix ne peut advenir que par la 
négociation, pas par la force des armes ».(Intervention 
du représentant permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations Unies, 
le 5 octobre 2003, à l'occasion de la 
saisine par la Syrie du Conseil de sécurité, à la suite du raid 
israélien effectué sur le territoire syrien en représailles à l'attentat qui a 
eu lieu à Haïfa la veille et qui a fait 19 morts).
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      |  Septembre 
      2003 |  
      | 
                            
        
Bon résumé...« Plutôt que d’attendre [qu’une « agression armée » au moyen d’armes de 
destruction massive soit  lancée, sans avertissement, y compris par un 
groupe clandestin, certains Etats affirment qu'ils] ont le droit et l’obligation 
d’employer la force d’une manière préemptive, même sur le territoire d’autres 
États, et même lorsque les armements qui pourraient être utilisés pour les 
attaquer sont encore au stade de la mise au point.
 Selon cette interprétation, les États ne sont pas obligés d’attendre qu’il y ait 
un accord au sein du Conseil de sécurité. Au lieu de cela, ils se réservent le 
droit d’agir unilatéralement, ou dans le cadre de coalitions ad hoc.
 Cette logique constitue un défi fondamental aux principes sur lesquels, même si 
cela ne l’était que d’une manière imparfaite, la paix et la stabilité mondiales 
ont été fondées depuis 58 ans.
 Ce qui m’inquiète c’est que, si cette logique était adoptée, elle pourrait créer 
des précédents conduisant à la multiplication de l’usage unilatéral de la force, 
avec ou sans justification crédible.
 Mais il ne suffit pas de dénoncer l’unilatéralisme, à moins de répondre 
également clairement aux préoccupations qui font que certains États se sentent 
exceptionnellement vulnérables, ce qui les amènent à prendre des mesures 
unilatérales. Nous devons montrer que des mesures collectives peuvent répondre 
efficacement à ces préoccupations ».
 (Kofi Annan, Secrétaire général de l'Organisation des 
Nations Unies, Extraits du
Discours prononcé devant la 58e Assemblée générale des Nations Unies, New 
York, 23 septembre 2003).
 
                            
        
Sans commentaire...« Dans un monde ouvert, nul ne peut s'isoler, nul ne peut agir seul au nom 
de tous et nul ne peut accepter l'anarchie d'une société sans règle. Il n'y a 
pas d'alternative aux Nations Unies ».
 (Jacques Chirac, Président de la République française, 
Extrait du
Discours prononcé devant la 58e Assemblée générale des Nations Unies, New 
York, 23 septembre 2003).
 
                            
        
"Qui se ressemblent s'assemblent" : ils vont bientôt pouvoir vivre ensemble...« Nous devons tuer le plus possible de 
dirigeants du Hamas et du Djihad islamique, aussi rapidement 
[que] 
possible, tout en minimisant les dommages collatéraux, mais sans laisser ces 
dommages nous arrêter. Et nous devons tuer Yasser Arafat, car le monde ne nous 
laisse pas d'alternative ».
 (« Enough », Editorial,
Jerusalem Post, 10 septembre 2003. Texte original : «
We must kill as many of the Hamas and Islamic Jihad leaders 
as possible, as quickly possible (sic), while minimizing collateral damage, but 
not letting that damage stop us. And we must kill Yasser Arafat, because the 
world leaves us no alternative ». Voir aussi
Yahoo! 
Actualités, jeudi 11 septembre, 04h52).
 
                            
        
Sans commentaire...« Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il existe de nouvelles menaces, 
[...]. Mais nous ne semblons pas tomber d'accord sur leur nature, sur la réponse 
à leur donner, voire sur le fait de leur donner une réponse collective. [...] Il 
y a ce que j'appellerais les menaces dures : les armes de destruction massive et 
le terrorisme ; et il y a aussi les menaces molles : la pauvreté, les 
privations, le sida. [...] Franchement, 
[...], si l'on faisait un sondage dans les [différentes, Ndlr] régions du monde, 
je ne suis pas sûr que les armes de destruction massive ou le terrorisme 
arriveraient en tête des préoccupations des gens ».
 (Kofi Annan, cité par Corine Lesnes, « Kofi Annan 
préconise une "réforme radicale" pour sauver l'ONU »,
Le Monde, 10 septembre 2003, p. 3).
 
                            
        
Sans commentaire...« Ceux qui prédisaient qu'une intervention américaine en Irak conduirait au 
chaos voyaient peut-être juste, mais personne n'a intérêt à attendre la 
démonstration qu'ils avaient raison ».
 (Daniel Vernet, « Les trois options américaines en Irak »,
Le Monde, 6 septembre 2003, p.17).
 
                            
        
Et pourtant, ils l'ont eu...« Ceux qui plaident pour une totale absence de mansuétude à l'égard des 
Américains se trompent. "Ils ont tendance à dire : Ils l'ont voulu, ils l'ont 
eu." Ce n'est pas exact. "La réalité, c'est : ils l'ont voulu. Nous 
l'avons tous", dit-il. Son message est nettement plus charitable, ou 
pragmatique : "On doit accepter que la guerre a été faite contre l'avis du 
Conseil. Et maintenant, il faut laisser les rancœurs et les divisions aux 
historiens et aux gens de Sciences-Po. Nous avons un très sérieux problème en 
Irak qui nous concerne tous." ».
 (Corine Lesnes, « Dans la tourmente irakienne »,
Le Monde, 6 septembre 2003, p. 15, reprenant et citant [en italiques] 
les propos du Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, à propos de la 
situation en Irak).
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      |  Août 
      2003 |  
      | 
                            
        
Sans commentaire...« Bien sûr que nous n'avons pas tout fait bien. Il y a eu des erreurs 
commises et il y en aura d'autres. Envahir un pays pour l'administrer n'est pas 
dans la culture américaine. Nous n'avons pas d'expérience coloniale, dont nous 
aurions pu tirer une doctrine. Notre approche fut, par nécessité, empirique ».
 (Richard Perle, ancien 
sous-secrétaire à la Défense du président Ronald Reagan et membre du Defence 
Policy Board,
interview accordée au journal Le Figaro, le 28 août 2003, à propos de 
l'intervention américaine en Irak).
 
                            
        
I have a dream« Je fais le rêve qu'un jour cette 
nation se lèvera et vivra en accord avec la véritable signification de son credo 
: "nous tenons pour évidentes ces vérités selon lesquelles tous les hommes sont 
créés égaux" ».
 (Extrait du discours prononcé par Martin Luther King 
il y a 40 ans, le 28 août 1963 à Washington, contre la discrimination des Noirs. 
Texte original : « 
                            I have a dream that one day this nation will rise up 
and live out the true meaning of its creed: "we hold these truths to be 
self-evident, that all men are created equals"
».
Texte intégral (format pdf) sur le site de l'Université de Stanford).
 
        
« La France condamne avec la plus extrême fermeté l'attentat terroriste 
particulièrement meurtrier qui a eu lieu à Jérusalem-Ouest ce mardi soir. Elle 
exprime ses condoléances aux familles des victimes, exprime sa solidarité aux 
blessés et transmet sa sympathie au peuple et au gouvernement israéliens (...) ».(Déclaration 
de la porte-parole adjointe du ministère français des Affaires étrangères en 
date du 19 août 2003).
 
 
        
« Le Conseil de sécurité condamne sans équivoque l'attaque terroriste perpétrée 
le 19 août 2003 contre le siège de l'ONU à Bagdad et, par là, contre la 
communauté internationale tout entière, faisant de nombreux morts et de 
multiples blessés parmi les membres du personnel international et dans le peuple 
irakien.Le Conseil de sécurité condamne aussi dans les termes les plus vigoureux les 
auteurs de cet acte et affirme qu'il est impératif de les traduire en justice.
 Le Conseil de sécurité rend hommage et exprime sa profonde admiration à tous les 
membres du personnel des Nations unies qui ont trouvé la mort ou ont été blessés 
au service des Nations unies et du peuple irakien, parmi lesquels le 
Représentant spécial du Secrétaire général, Sergio Vieira de Mello (...) ».
 (Déclaration 
du président du Conseil de sécurité en date du 20 août 2003).
 
                            
        
« La France condamne avec la plus extrême vigueur l'attentat contre le siège des 
Nations unies à Bagdad. Elle exprime aux victimes et à leurs familles sa 
profonde sympathie et sa pleine solidarité. Elle renouvelle son entier soutien à 
l'action des Nations unies en Irak engagée, aux côtés du peuple irakien, au 
service de la paix et de la reconstruction. Elle tient tout particulièrement à 
saluer l'action et le courage du Représentant spécial du Secrétaire général, M. 
Vieira de Mello, frappé par ce terrible attentat ».(Communiqué 
du ministère français des Affaires étrangères en date du 19 août 2003).
 
                            
        
C'est magique !« Personnellement je trouve 
bizarre que ceux qui voulaient l'intervention militaire puissent savoir, avec 
100% de certitude, que les armes existaient et, en même temps, avoir 0% 
d'indication sur leur localisation ».
 (Hans Blix, ancien chef de la Commission 
de surveillance, de vérification et d'inspection des Nations unies (COCOVINU), 
lors d'une émission populaire de la radio suédoise à propos de l'intervention 
militaire en Irak, cité dans
Yahoo! 
Actualités, mercredi 6 août 2003, 21h26).
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      |  Juillet 
      2003 |  
      | 
                            
        
Tout simplement.« L'acte, nous dit-on, serait condamnable, mais pas ses auteurs. Nous 
sommes là au cœur d'une imposture (...). Au dialogue fondé sur la règle de 
droit, ceux-là ont substitué la force des armes. Ils se sont fourvoyés dans le 
refus des principes élémentaires de la démocratie. Ils disent : "On ne discute 
pas, on tue !'' C'est l'exacte définition du terrorisme ».
 (Jean-Louis Nadal, Procureur général de Paris, cité par Acacio Pereira, «
La réclusion à perpétuité avec des peines de sûreté requise contre trois des 
accusés au procès Erignac »,
Le Monde, 9 juillet 2003, p. 7. A propos de l'assassinat du Préfet Claude 
Erignac, le 6 février 1998, par des nationalistes corses).
 
 
        
Tempus fugit...« En chargeant l'ancien président [yougoslave Slobodan Milosevic] de 66 
chefs d'accusation pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, 
le parquet voulait inscrire l'affaire dans le cadre de la "réconciliation" dans 
les Balkans. Citer chaque lieu de crime pour que chacune des victimes rescapées 
se reconnaisse dans le jugement à venir.
 Mais le temps est venu allonger la distance qui séparait déjà les victimes 
yougoslaves du prétoire de La Haye ».
 (Stéphanie Maupas, «
Le procès Milosevic trop long et trop confus », Analyse,
Le Monde, 5 juillet 2003).
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      |  Juin 
      2003 |  
      | 
                            
        
Pathétique...« [L]e terrorisme va désormais faire partie du paysage quasi quotidien 
de vos démocraties pourrissantes » assure 
Illitch Ramirez Sanchez, alias Carlos, qui présente les attentats contre le 
World Trade Center et le Pentagone comme « un haut fait d'armes ».
 (cf. Erich Inciyan, «
Du fond de sa cellule, Carlos fait l'apologie de l'"islam révolutionnaire" »,
Le Monde, 26 juin 2003, p. 3).
 
                            
        
Ca promet...« On nous a confié une mission à laquelle nous n'avons été ni préparés 
ni entraînés et pour laquelle nous ne sommes pas prêts ».
 (Phrase d'un officier supérieur américain chargé des affaires civiles dans le 
centre de l'Irak, reprise et traduite par Le Monde.fr, édition abonnés, 
check-list du mercredi 25 juin 2003, et tirée de l'article suivant : Rajiv 
Chandrasekaran, "Inexperienced 
Hands Guide Iraq Rebuilding", Washington Post Foreign Service, 
Wednesday, June 25, 2003 ; Page A01. Texte original : « We've been given a job 
that we haven't prepared for, we haven't trained for, that we weren't ready for »).
 
                            
        
A bon entendeur...« [T]enir compte [des deux dimensions fondamentales et contradictoires 
de la politique en général et de la politique internationale en particulier - 
que sont l'inégalité et la réciprocité - sur lesquelles devrait se fonder un 
dialogue ouvert et constructif destiné à aboutir à un consensus minimum que les 
démocraties doivent viser pour canaliser l'évolution accélérée que vit notre 
époque] signifie, pour les démocraties alliées aux Etats-Unis, reconnaître que 
les capacités uniques de ceux-ci, pour le bien comme pour le mal, leur imposent 
à la fois des droits et des devoirs qui débordent largement ceux des autres. 
Mais surtout, cela signifie, pour les Etats-Unis, se défaire de l'arrogance et 
de la brutalité qui caractérisent par exemple leurs positions et leurs pressions 
contre la Cour pénale internationale, ainsi que de la désinformation et de la 
désinvolture qui ont si gravement nui à la légitimation de leur action en Irak 
et au-delà ».
 (Pierre Hassner, «
Vers l'état d'exception permanent », Le Monde, 24 juin 2003, p. 1).
 
 
        
Pourquoi seulement "abstenue" ?...« La France, avec l'Allemagne, s'est abstenue lors du vote de cette 
résolution. Il ne nous est pas paru souhaitable que les exemptions crées à titre 
temporaire par la résolution 1422 soient reconduites et tendent ainsi à 
s'installer dans la durée. Ces exemptions ne nous paraissent en effet ni 
nécessaires au regard des règles qui régissent la Cour pénale internationale et 
son fonctionnement, ni en phase avec notre souci de préserver l'intégrité du 
Statut de Rome, qui est le texte fondateur de la CPI ».
 (Point 
de presse conjoint de MM. Jean-François Bureau, porte-parole du ministère de la 
Défense, et François Rivasseau, porte-parole du ministère des Affaires 
étrangères, Paris, 13 juin 2003, 
à propos de l'adoption
                          par le 
Conseil de sécurité le 12 juin 2003 de la
                          
résolution 1487 (2003) sur les opérations de maintien de la 
paix des Nations Unies
                          
        
(Immunité des responsables et des personnels des Etats 
contributeurs non parties au Statut de la Cour pénale internationale en raison 
d’actes ou d’omissions liés à des opérations établies ou autorisées par 
l’Organisation des Nations Unies pendant la période allant du 1er juillet 2003 
au 30 juin 2004)).
 
                          
        
Dommage qu'il n'y ait pas de pétrole... 
« Israël a raison de se refuser à mettre sur le même pied la monstruosité de ces 
attentats-suicides et les opérations menées contre des groupes armés 
palestiniens dans les territoires. Mais cette considération, importante, 
fondamentale, ne change rien à la situation. Chacun, dans cet affrontement, 
connaît les règles et, à l'avance, les réactions de l'autre. Il y aura des 
représailles (...). La séquence attentat/riposte est réamorcée ; le cycle du 
sang prend le pas sur la "feuille de route", une fois de plus. (...).Seule une puissance extérieure pourra enrayer l'enchaînement de la violence 
israélo-palestinienne ; forcer le maintien d'une négociation en dépit des 
provocations de ceux qui n'en veulent pas. Et seuls les Etats-Unis peuvent jouer 
ce rôle ».
 («
Feuille de sang », Editorial, 
Le Monde, 13 juin 2003, 
p. 18).
 
 
        
Ca suffit ! 
« J'ai vu des morts. Des mains et doigts 
gisaient à mes pieds. J'ai vu de nombreuses femmes ensanglantées, la peau en 
lambeaux. Il y avait un corps décapité près de la porte » raconte
Shirili Rafael, une employée municipale de 
25 ans, arrivée rue Jaffa peu après l'attentat-suicide contre un bus qui a fait 
au moins 16 morts et une centaine de blessés en plein coeur de Jérusalem.« Des mares de sang, des morceaux de 
corps, des têtes - c'est ce que j'ai vu » raconte un témoin
d'un raid lancé le même jour par Tsahal à 
Gaza et qui a fait trois morts, des passants, et une trentaine de blessés.
 (cf 
Yahoo! Actualités, 12 juin 2003, 07h22).
 
 
        
Des menaces entre amis ? Tsst, tsst...« Cela réduira la valeur de nos efforts visant à réparer et reconstruire le lien 
transatlantique juste au moment où nous arrivions à un tournant positif après un 
certain nombre de mois difficiles » (Texte original : « This will undercut all 
our efforts to repair and rebuild the transatlantic relationship just as we are 
taking a turn for the better after a number of difficult months ». Traduction de 
la revue).
 (Phrase extraite d'une note confidentielle envoyée par les 
Etats-Unis aux gouvernements européens qui leur reprochent de faire du loobying 
actif 
contre l'adoption d'accords bilatéraux - fondés sur l'article 98 du
Statut de la Cour pénale internationale - qui visent à garantir l'immunité 
des citoyens américains devant la CPI, citée par Colum Lynch, « 
U.S. Confronts EU On War Crimes Court. Immunity Pact 
Issue Threatens Relations », Washington Post, 
Tuesday, June 10, 2003, Page A17).
 
                          
        
San Antonio est de retour !« Faut vraiment être Texan, imbibé de pétrole et gavé de bretzels, pour espérer 
voir en 48 heures Palestiniens et Israéliens téter goulûment le calumet de la 
paix. (...) Non mais, tu le vois, toi, l’État palestinien ? Y a qu’à regarder la 
carte : un mouchoir de poche tellement caviardé que pour aller de sa chambre à 
coucher aux toilettes, le Palestinien moyen devra se tortiller le bas-ventre en 
slalomant entre les colonies. Un bout de pays par ailleurs mis en coupe réglée 
par des enragés du système pileux, moteurs humains à explosion pour bus 
israéliens bondés ou emplâtreurs de pizzerias surpeuplées… (...) Ne reste plus 
que les Syriens et leurs comparses libanais pour compléter la kermesse. Mais là, 
ce sera au tour des Français de rigoler. Différence d’approche, nouvelle méthode 
de travail, gazouillis littéraire sur les libertés et les droits de l’homme… 
V’là autre chose que les tapis de bombes largués entre un chewing-gum et un McDo. 
Décidément, Pentagone et Hexagone sont deux figures qui ne se superposent pas…».
 (Gaby Nasr,
« Feuille de déroute », 
L'Orient Le Jour, 
6 juin 2003).
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      |  Mai 
      2003 |  
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S'il le dit...« Il est impossible de maintenir 3,5 millions de gens sous occupation. Oui, il 
s'agit d'une occupation (...) vous pouvez ne pas aimer ce mot, mais ce qui se 
passe est une occupation. C'est terrible pour Israël, terrible pour les 
Palestiniens et terrible pour l'économie israélienne. Il y a aujourd'hui 1,8 
millions de Palestiniens qui vivent grâce aux aides des organisations 
internationales, vous voulez les prendre en charge vous même ? (...) On ne peut pas 
continuer comme cela. Je ne pense pas qu'il soit juste de contrôler [des villes 
palestiniennes]
        ».
 (M. Ariel Sharon, premier ministre israélien, s'adressant aux députés israéliens 
opposés à la feuille de route, cité par
Gilles Paris, « Face à ses députés, Ariel Sharon justifie l'adoption du plan de 
paix », Le Monde, 28 mai 2003, p. 6).
 
                          
        
Lettre à la Palestine :« Ma visite dans la région intervient à un moment capital. L'acceptation par les 
Israéliens de la feuille de route, après l'acceptation par les Palestiniens, 
ouvre une nouvelle page dans l'Histoire de la région. Il est essentiel que 
chacun puisse aujourd'hui prendre pleinement ses responsabilités, tant c'est 
l'avenir même qui se dessine, la perspective tant attendue de la création d'un 
Etat palestinien, capable de vivre en paix à côté d'Israël, Israël trouvant là 
sa sécurité garantie.
 Chacun doit prendre ses responsabilités, chacun doit faire sa part du chemin. Je 
l'ai dit au président Arafat, comme je l'ai dit hier aux Israéliens : il est 
essentiel que nous saisissions cette chance qui se présente pour la région. Les 
Palestiniens se sont engagés dans ce processus. Il reste à arrêter complètement 
les violences, il reste à lutter avec fermeté et sans appel contre le terrorisme
        ».
 (Extraits de la
conférence de presse du Ministre français des Affaires étrangères, M. Dominique de Villepin, 
Ramallah, le 26 mai 2003, à l'issue de son entretien avec le Président de 
l'Autorité palestinienne, M. Yasser Arafat).
 
                          
        
Lettre à Israël :« Ne nous voilons pas la face. Dans un contexte tragique, le 
choix de la paix est toujours difficile. Nous le savons tous : les peuples qui 
se battent pour leurs droits ne renoncent pas. Vous le savez mieux que 
quiconque. Soyons audacieux dans la recherche d'une paix globale. (...) 
Aujourd'hui ce cap [exigeant à tenir dans les grands tournants de l'histoire] 
est celui de la paix avec le peuple palestinien. Ensemble, nous devons ouvrir 
une nouvelle page de l'histoire. Israël terre longtemps rêvée, un temps perdue, 
aujourd'hui retrouvée, connaît encore le trouble et l'inquiétude. La véritable 
victoire de votre peuple sera celle de la paix dans une région qui aspire à 
devenir sereine, celle de l'humanisme que vous portez au plus profond de votre 
identité depuis toujours ».
 (Extraits du
discours prononcé par M. Dominique de Villepin, Ministre français des Affaires 
étrangères, à Jérusalem, le 25 mai 2003, à l'occasion de sa visite en 
Israël).
 
                          
        
Sans commentaire...«  Le vote [de la résolution 1483 (2003) par 
le Conseil de sécurité] entérine un fait accompli. Il donne à l’occupation 
américaine en Irak le cadre légal qui lui manquait. Le fait crée le droit, et 
renvoie à de vaines querelles le débat sur la "légalité" de la campagne 
militaire. Paradoxe de la realpolitik : l’intervention des Etats-Unis s’impose 
en dehors de tout consensus international, mais la situation qui en découle le 
recrée ».
 (Jean-François Verdonnet, «
Irak : Victoire américaine aux Nations Unies », 
Editorial, La Tribune de Genève, 23 mai 2003).
 
        
Assez bien 
résumé...«  Les Etats-Unis s'assoient sur les règles et 
les conventions internationales ».
 (Paul-Albert Iweins, Bâtonnier du Barreau 
de Paris, cité par Le Monde. Cf. Piotr Smolar,
        « Les prisonniers français oubliés de Guantanamo »,
Le Monde, 22 mai 2003, p. 12. Voir aussi le
communiqué du Barreau de Paris du 6 mai 2003).
 
        
Clair, net, précis.« Le ministre [français des Affaires étrangères] a eu l'occasion ces 
derniers jours de rappeler les principes que nous voulons voir respectés pour 
assurer le rôle central des Nations Unies [en Irak] :
 - information et transparence
 - contrôle effectif et régulier par les Nations Unies
 - calendrier précis et resserré.
 Ces principes doivent être appliqués à l'ensemble des champs d'action concernés 
: gestion des recettes pétrolières, désarmement, sanctions, programme ''pétrole 
contre nourriture'', processus politique ».
 (Extrait du
point de presse d'une porte-parole adjointe du Ministère français des Affaires 
étrangères du 15 mai 2003, à propos du projet révisé de résolution que la 
délégation américaine à New York a annoncé qu'elle transmettrait au Conseil de 
sécurité le 15 mai 2003).
 
        
Liberté, égalité, fraternité...« Certains voudraient nous enfermer dans un faux dilemme : soit le 
recours à la force, soit l'impuissance collective. Notre conviction, c'est 
qu'entre les deux, il y a la mobilisation de la communauté internationale, que 
seul peut exprimer le Conseil de sécurité. Plus elle avance unie, plus son 
action est légitime et donc efficace, qu'il s'agisse de désarmement, de Droits 
de l'Homme, de démocratie ».
 (Entretien 
du Ministre français des Affaires étrangères, M. Dominique de Villepin, avec le 
quotidien "Ouest-France", Paris, 7 mai 2003. Extrait de la réponse à la 
question : "Notre diplomatie ne devrait-elle pas faire plus de cas du sort des 
peuples soumis à des dictatures ?").
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      |  Avril 
      2003 |  
      | 
                          
        
        Hélas...« Il est facile de faire la guerre, mais il l’est beaucoup moins de 
        faire la paix ».
 (Salim Tamani, "Pax 
        americana", Editorial, 
        Liberté 
        (Algérie), 30 avril 2003).
 
        ...
        Pourvu que ça dure« La France a agi tout au long de la crise irakienne, avec une très 
        large majorité de la communauté internationale, conformément à ses 
        convictions et à ses principes pour défendre la légalité internationale. 
        Elle continuera à le faire en toutes circonstances ».
 (Dominique de Villepin, Ministre français 
        des Affaires étrangères, Ankara, 23 avril 2003. Cité par
        
        la porte-parole adjointe lors des questions du point de presse, Paris, 
        23 avril 2003).
 
 
        
        Pacem in terris...« Paix en Irak ! Avec le soutien de la Communauté internationale, 
        puissent les Irakiens devenir les acteurs d'une reconstruction solidaire 
        de leur pays ! (...) Si un vent contraire fait obstacle à la marche des 
        peuples, si la mer de l'histoire devient houleuse, que personne ne cède 
        à la frayeur ou au découragement ! ».
 (Jean-Paul II,
        
        Message Urbi et Orbi, Dimanche de Pâques, 20 avril 2003).
 
        
        A chacun son rôle... « 
        
        (...) si nous ne regardons pas l'avenir et bien nous risquons de 
        reculer, et d'accroître les tensions. C'est quelque chose qui a été très 
        profondément ressenti dans la région
                          [du Proche et du Moyen-Orient]. Le fait que 
        l'idée de paix était poursuivie jusqu'au bout, était défendue jusqu'au 
        bout, a contribué à donner le sentiment très fort dans cette région 
        qu'il n'y avait pas de risque possible de choc, de confrontation entre 
        les cultures, les religions, les civilisations. Les prises de position 
        qui ont été celles d'un certain nombre d'Etats, ont été ressenties comme 
        la marque de cette volonté de travailler ensemble. (...) Nous devons 
        être comptables de cet objectif d'un dialogue permanent entre les Etats, 
        entre les cultures, entre les sociétés. Il y a là un enjeu essentiel 
        pour le monde, c'est défendu depuis longtemps par le président de la 
        République, Jacques Chirac, c'est au cœur de la diplomatie française
        
                          
        
        
        ».
 (Extrait du
        
        point de presse du  
        
        porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, 15 avril 
        2003).
 
                          
        
        Espérons... « Les buts de la coalition sont 
        clairs et limités. Nous mettrons fin à ce régime brutal (...). Les 
        forces de la coalition aideront à maintenir la loi et l'ordre pour que 
        les Irakiens puissent vivre en sécurité. 
        (...) Nous vous aideront à reconstruire un gouvernement pacifique et 
        représentatif qui protégera les droits de tous les citoyens. Ensuite nos 
        forces armées partiront. L'Irak deviendra une nation unifiée, 
        indépendante et souveraine qui aura retrouvé une place respectée dans le 
        monde
        
                          
        
        
        » (Traduit par la revue. Texte original : « The goals of our coalition are clear and limited. We will 
        end a brutal regime (...). Coalition forces will help maintain law and 
        order, so that Iraqis can live in security. (...) We will help you build 
        a peaceful and representative government that protects the rights of all 
        citizens. And then our military forces will leave. Iraq will go forward 
        as a unified, independent and sovereign nation that has regained a 
        respected place in the world
        
                          
        
        
        » ).
 (George W. Bush, Président des Etats-Unis d'Amérique, 
        
        déclaration télévisée au peuple irakien, 10 avril 2003).
 
  
  
  Petite mise 
  au point...« 
  Parce que c’est d’abord Saddam Hussein et son régime qui 
  ont perdu une guerre qu’ils n’ont su ni prévenir ni mener, 
  la plus 
  élémentaire des décences serait de laisser les Irakiens seuls juges de cette 
  présence étrangère qui s’est imposée dans leur patrie. Quelle que soit leur 
  attitude, elle sera respectable. Qu’ils brûlent aujourd’hui ce qu’ils ont été 
  forcés d’adorer hier, que leur accueil des soldats de la coalition soit bon ou 
  mauvais, l’essentiel est qu’ils puissent être désormais reconnus comme acteurs 
  du destin de leur pays ».
 (A. Samil,
  « Désillusions », éditorial, 
  El Watan, 10 avril 2003).
 
  
  Bonne question !« Quelle bonne paix peut-elle émerger d’une guerre en tout point suspecte ? 
  C’est sur ce terrain que sera jugée avec le plus de sévérité une Amérique qui 
  a longtemps encouragé et protégé les systèmes les plus oppressifs avant de se 
  découvrir soudain vocation de missionnaire ».
 (Issa Goraieb,
  « Bagdadtown, D.C. », éditorial, 
  L'Orient Le Jour, 10 avril 2003).
 
  
  Il n'est pas trop tard pour bien faire...« L'administration américaine, si elle se prive de la légitimation tacite 
  qu'apporterait à son action une pleine coopération avec les Nations unies 
  [lors de la reconstruction de l'Irak], courra vers une autre guerre, de faible 
  intensité peut-être mais longue, surgissant du tréfonds de l'humiliation arabe ».
 (Alain Campiotti,
  « La guerre derrière la guerre », éditorial, 
  Le Temps, 8 avril 2003).
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      |  Mars 
      2003 |  
      | 
  
  
  Lorsque le temps se fige...« Je suis amèrement déçu car nous n'avons pas réussi à définir une réponse 
  adéquate à la mortelle menace du terrorisme international et je crains que 
  nous n'ayons contribué à augmenter plutôt qu'à diminuer le niveau de violence 
  dans notre monde troublé ».
 (George Bush (père), alors Ambassadeur représentant des États-Unis auprès de 
  l'ONU, Assemblée générale de l'ONU, 18 décembre 1972, cité par André R. Lewin, 
  ancien Ambassadeur, Président de l'Association française pour les Nations 
  Unies,
  
  tribune du 3 février 2003 sur le site de l'AFNU 
  de Lorraine).
 
  
  C'est quoi la guerre ?« Pour expliquer sa marge de manoeuvre, [le photographe irlandais] Desmond 
  Boylan dit qu'il partage, depuis dix jours, la vie d'Américains âgés de 19 à 
  22 ans.
  « Il y a des mecs bien et des cons qui sont là juste pour tuer ». Ce 
  21 mars, la plupart ont vu leur premier cadavre de leur vie.
  « Ils disaient : "My God ! Ils sont morts ! Il y a des morts" ! ». 
  Le photographe, un
  « ancien » des Balkans et du Proche-Orient, avait plus d'expérience de la 
  mort que ces jeunes professionnels de la guerre ».
 (Le Monde, 23-24 mars 2003, p. 5).
 
  
  Mise au point...« Fidèle à l'esprit de la Charte des Nations Unies, qui est notre loi 
  commune, la France considère que le recours à la force est le dernier recours, 
  quand toutes les autres options ont été épuisées. (...) Quelle que soit 
  l'évolution prochaine des événements, cet ultimatum [adressé par les 
  Etats-Unis à l'Irak] met en cause l'idée que nous nous faisons des relations 
  internationales. Il engage l'avenir d'un peuple, l'avenir d'une région, la 
  stabilité du monde ».
 (Déclaration 
  sur l'Iraq de M. Jacques Chirac, Président de la République, en date du 18 
  mars 2003).
 
  
  Petit rappel...« Un ultimatum vient d'être adressé à l'Iraq, sans consultation du 
  Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cette décision unilatérale est 
  contraire à la volonté du Conseil de sécurité et de la communauté 
  internationale, qui souhaitent poursuivre le désarmement de l'Iraq 
  conformément à la résolution 1441. Quel que soit l'objectif poursuivi, la 
  France rappelle que seul le Conseil de Sécurité est habilité à légitimer 
  l'usage de la force. La France en appelle à la responsabilité de chacun pour 
  que la légalité internationale soit respectée. S'affranchir de la légitimité 
  des Nations Unies, privilégier la force sur le droit, ce serait prendre une 
  lourde responsabilité ».
 (Communiqué 
  de presse de la Présidence de la République française en date du 18 mars 2003, 
  à la suite de l'ultimatum lancé le 17 mars 2003 par George W. Bush à Saddam 
  Hussein pour qu'il quitte l'Irak sous 48 heures).
 
  
  On ne peut plus clair.« [S]i les Etats-Unis et d'autres pays devaient entreprendre une action 
  militaire en dehors du Conseil [de sécurité], cette action ne serait pas 
  conforme aux dispositions de la Charte de l'Organisation [des Nations Unies] ».
 (Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU, conférence de presse, La Haye, 10 mars 2003. 
  Voir
  
  communiqué de presse ONU du 10 mars 2003).
 
  
  A consommer sans modération...« Plus que jamais le monde a besoin de justes et non de justiciers ».
 (Emmanuel Decaux, professeur à l'Université Paris II, membre de la 
  Sous-commission des droits de l'homme des Nations Unies, XXVIIIe Congrès de l'IDEF, 
  Paris, Sénat, 6 mars 2003).
 
  Bellum Americanum...« L'action humanitaire ne peut pas être considérée comme une arme au 
  service d'objectifs militaires. Elle n'est pas le service après-vente de la 
  guerre ».
 (Extrait de l'Appel :
  
  "Irak : face aux menaces qui pèsent sur les populations civiles, les ong 
  signataires ont décidé de coordonner leur action selon des principes communs", 
  signé par Action contre la Faim, Enfants du Monde - Droits de l'Homme, 
  Handicap International, Médecins du Monde, Première Urgence, Solidarités, le 3 
  mars 2003).
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      |  Février 
      2003 |  
      | 
  
  A bon entendeur...« Quand on est dans la famille, 
  on a quand même plus de droits que quand on demande à entrer, qu'on frappe à 
  la porte 
  [...] 
  Je crois qu'ils ont manqué une bonne 
  occasion de se taire [...] 
  Si sur le premier sujet difficile, on se 
  met à donner son point de vue indépendamment de toute concertation avec 
  l'ensemble dans lequel par ailleurs on veut entrer, alors ce n'est pas un 
  comportement bien responsable. Ce n'est pas très bien élevé ».
 (Jacques Chirac, président de la République française, paroles prononcées à 
  l'issue de la réunion informelle extraordinaire du Conseil européen sur 
  l'Iraq, lundi 17 février 2003, à propos 
  des pays candidats à l'Union européenne qui se sont alignés sur la position 
  américaine sur l'Irak. Cf. dépêche
  
  Yahoo! Actualités - AP - lundi 17 février 2003, 23h05).
 
  Nous, Peuples des Nations Unies, résolus à 
  préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en 
  l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances, 
  (...) 
  [Préambule de la Charte des Nations Unies].« [...] à ceux qui se demandent avec 
  angoisse quand et comment nous allons céder à la guerre, je voudrais dire que 
  rien, à aucun moment, au sein de ce Conseil de Sécurité, ne sera le fait de la 
  précipitation, de l'incompréhension, de la suspicion ou de la peur.
 Dans ce temple des Nations Unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous 
  sommes les gardiens d'une conscience. La lourde responsabilité et l'immense 
  honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au 
  désarmement dans la paix.
 Et c'est un vieux pays, la France, d'un vieux continent comme le mien, 
  l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'occupation, 
  la barbarie. Un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce qu'il doit aux 
  combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs. Et qui pourtant n'a 
  cessé de se tenir debout face à l'Histoire et devant les hommes. Fidèle à ses 
  valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté 
  internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde 
  meilleur ».
 (Conclusion du
  
  Discours prononcé le 14 février 2003 par M. Dominique de Villepin, Ministre 
  français des Affaires étrangères, au Conseil de sécurité de l'ONU à 
  l'issue du rapport des inspecteurs MM. Blix et El Baradei sur la poursuite des 
  inspections en Irak).
 
La force du droit.« Le monde est en vérité un endroit 
  dangereux. Les Saddam Hussein et Kim Jong-iI ne disparaîtront jamais 
  totalement. Et il faudra bien faire usage de la force pour relever certains de 
  ces défis de temps à autre. Mais l'avenir laisse entrevoir que cette force 
  sera celle d'une communauté internationale en expansion, fondée sur la 
  primauté consentie du droit, qui émergera lentement pour remplir cette mission ».
 (Graham E. Fuller - ancien officier de haut rang de la CIA, ancien 
  vice-président du national intelligence council de la CIA -, « "Vieille 
  Europe" ou vieille Amérique ? », Le Monde, 14 février 2003, p. 16).
 
Dura lex sed lex...« Notre devoir moral et politique est d'abord 
  de consacrer toute notre énergie à un désarmement de l'Iraq dans la paix, le 
  respect de la règle de droit et de la justice. La conviction de la France est 
  que nous pouvons réussir sur ce chemin exigeant, dès lors que nous restons 
  unis et solidaires. C'est bien là le choix de la responsabilité collective ».
 (Dominique de Villepin, Ministre français des Affaires étrangères, 
                          
        
        Intervention au Conseil de sécurité, New York, Mercredi 5 
  février 2003).
 |  
      |  Janvier 
      2003 |  
      | 
  
  
  Il n'est peut-être pas inutile de le rappeler 
  en ces temps contraires...-
  « Gagner la paix ne 
  nécessite pas forcément de faire la guerre ».
 (Porte-Parole du Ministère français des Affaires étrangères,
  
  Point de presse électronique du 29 janvier 2003, en réponse à la 
  question d'un journaliste demandant à propos de la situation en Irak comment 
  la France entend gagner la paix, surtout si elle se tient à l'écart du 
  conflit").
 
  
  Qui l'eût cru ?-
  « Ce n'est pas notre 
  préférence mais, s'il n'y a pas de solution pacifique, ce sera la guerre ».
 (Colin Powell, secrétaire d'Etat américain, Le Monde, 28 janvier 2003, 
  p. 3).
 
  
  Suis-je bête !-
  « Le pétrole appartient aux 
  Irakiens. Si une guerre devait avoir lieu nous respecterons les lois 
  internationales comme nous l'avons toujours fait. Dire que nous ferions cette 
  guerre pour le pétrole est une bêtise ».
 (Colin Powell, secrétaire d'Etat américain, Le Monde, 28 janvier 2003, 
  p. 3).
 
  Et toc !-
  « Vous voyez l'Europe à 
  travers l'Allemagne et la France. Ce n'est pas mon cas. Je pense qu'il s'agit 
  là de la vieille Europe ».
 (Donald Rumsfeld, secrétaire 
  d'Etat américain à la Défense répondant à un journaliste qui l'interrogeait 
  sur l'attitude de l'Allemagne et de la France appelant à éviter la guerre en 
  Irak).
 -
  « Certes nous appartenons à 
  la vieille Europe mais je veux vous dire que pour ma part j'en suis plutôt 
  fier. Cela veut dire que nous avons une longue histoire, une vieille culture 
  et une grande tradition ».
 (Alain Juppé, ancien Premier 
  ministre français)
 Cf. 
  Yahoo! 
  Actualités - Reuters, 23 janvier 2003, 13h05.
 
  De l'universalité des droits de l'homme.« Nous pensons que le droit 
  humain fondamental à la vie doit être respecté, et aucun être humain ne 
  devrait avoir l'autorité de prendre la vie d'un autre .(...) La peine capitale 
  est un châtiment barbare ».
 (Kiraitu Murungi, Ministre kényan 
  de la Justice, déclaration à l'Associated Press, cité par
  
  Yahoo! Actualités, 13 janvier 2003 à 20h37).
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