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      |  Décembre 
      2005 |  
      | 
                            
								
								
									
										
											
											« Mes chers Compatriotes, soyons 
											intransigeants sur les idéaux de la 
											République. Refus du 
											communautarisme. Respect dû à 
											chacun. Respect de la laïcité. Lutte 
											contre les discriminations. Combat 
											contre le racisme et 
											l'antisémitisme. Parce que nous ne 
											sommes vraiment nous-mêmes que 
											libérés de tout ce qui abaisse, de 
											tout ce qui salit, de tout ce qui 
											sème la discorde. Parce que la 
											diversité fait partie de notre 
											histoire : c'est une richesse. C'est 
											un atout pour notre avenir ». 
								(Extrait des
								
								vœux aux Français de M. Jacques Chirac, 
								Président de la République, Paris, 31 
								décembre 2005). |  
      |  Novembre 
      2005 |  
      | 
                            
								
								
									
										
											
											« Ici, dans ce Centre européen du 
											Résistant Déporté, c'est le message 
											que je veux adresser aux plus jeunes 
											: souvenez-vous toujours ! N'oubliez 
											jamais les victimes des temps les 
											plus sombres de l'Histoire des 
											hommes !  
											Restez toujours vigilants, sachez 
											résister et vous engager quand 
											l'essentiel est en jeu. Car rien 
											n'est jamais définitivement acquis.
											 
											Opposez toujours la rigueur de la 
											loi à ceux qui prétendent nier 
											l'horreur de ce qui s'est passé.  
											Combattez sans relâche ceux qui 
											prônent, en France et dans le monde, 
											la haine, le racisme, 
											l'antisémitisme, l'intolérance.  
											C'est votre honneur et votre devoir, 
											en hommage aux victimes et au nom de 
											l'avenir ». 
								(Extrait de l'allocution 
								prononcée par le Président de la République, M. 
								Jacques Chirac, lors de l'inauguration du Centre 
								européen du résistant déporté, Camp de 
								Struthof (Bas-Rhin), 3 novembre 2005). |  
      |  Octobre 
      2005 |  
      | 
                            
								
								Ce qu'est un homme d'Etat 
								:« Itzhak Rabin fut un grand homme 
								d'État car il sut se montrer visionnaire. Rien, 
								dans son parcours de soldat, ne semblait le 
								destiner à tendre la main à l'adversaire. Rien 
								ne rendait facile ce choix : un demi-siècle de 
								guerres, de souffrances, de peurs et de haines 
								se dressait sur sa route. [...] 
								Il l'a payé de sa vie. [...] 
								L'assassin d'Itzhak Rabin voulait tuer la paix 
								dont sa victime était le meilleur espoir. Nous 
								devons tous proclamer, en ce jour anniversaire, 
								qu'il a échoué ».
 (Extrait de la
								
								Tribune du Président de la République, M. 
								Jacques Chirac, publiée dans le quotidien 
								israélien Yedioth Ahronoth, à l'occasion 
								du Xème anniversaire de la mort de M. Itzhak 
								Rabin, Paris, 3 novembre 2005, sur le site 
								de l'Elysée).
 
								Ce que n'est pas un homme 
								d'Etat :« Comme 
								l'a dit l'imam (Khomeiny), Israël doit être rayé 
								de la carte ».
 « Il ne fait aucun 
								doute qu'une nouvelle vague (d'attaques) en 
								Palestine effacera cette tache (Israël, Ndlr) de 
								la face du monde islamique ».
 (Déclarations 
								prononcées le 26 octobre 2005 par le président 
								iranien Mahmoud Ahmadinejad devant des étudiants 
								à Téhéran, rapportées par l'agence officielle 
								iranienne IRNA. Cf.
								
								dépêche AP, 26 octobre 2005, 15h44 sur le 
								site du Nouvel Observateur ou la
								
								dépêche ATS, 26 octobre 2005, 16h01 sur le 
								site de Romandie News. Voir aussi le
								
								résumé en anglais de l'allocution sur le site de 
								la Présidence de la République islamique d'Iran).
 
								Ah... Au fait, c'est quoi 
								un massacre non excessif ?« Mais moi aussi, je ne crois 
								pas au génocide. [...] Les gens... La plupart 
								des gens raisonnables admettent qu’il y a eu des 
								massacres, des massacres excessifs, dont il faut 
								trouver une explication ».
 (Déclaration du colonel Théoneste Bagosora - 
								accusé de crimes de génocide, de crimes contre 
								l’humanité et de crimes de guerre, et qui plaide 
								non coupable - devant le Tribunal pénal 
								international pour le Rwanda. Propos issus de la 
								retranscription de l'audience du 24 octobre 
								2005, 09h50, Affaire ICTR-98-41-T, Chambre I, 
								BO51024F, p. 17, lignes 26 et 30-31).
 
								J'en pleurerais presque...« Faire de l'argent n'est le but d'aucune 
								institution des Nations Unies, et si un membre 
								du personnel des Nations Unies croit qu'il 
								deviendra riche, il devrait changer de travail 
								immédiatement ! ».
 (Extrait du
								
								discours de Madame Carla Del Ponte, Procureure 
								du Tribunal pénal international pour 
								l'ex-Yougoslavie, chez Goldman Sachs, Londres, 6 
								octobre 2005. Traduit par la revue. Texte 
								original : « Making money is not the goal of any 
								UN institution, and if a UN staff member 
								believes he is going to become rich, he should 
								change his job immediately! ». 
								La revue recommande à toutes fins utiles la 
								lecture de ce
								
								communiqué des autorités fédérales suisses).
 
								La foire espagnole« En décidant de poursuivre les 
								responsables de crimes commis sous la dictature 
								au Guatemala, quelle que soit la nationalité des 
								victimes, les juges espagnols se sont arrogé une 
								compétence universelle. [...].
 Reste qu'il n'existe aucun code pénal 
								international. D'un pays à l'autre, les 
								conditions de saisine, la définition des crimes 
								et l'échelle des peines sont variables. Ainsi, 
								les plaignants se livrent parfois à un véritable 
								"shopping judiciaire" et les organisations de 
								défense des droits de l'homme sont tentées de 
								chercher la meilleure victime possible
								».
 (Stéphanie 
								Maupas, « La difficile conciliation entre 
								justice et souveraineté », Le Monde, 7 
								octobre 2005).
 |  
      |  Septembre 
      2005 |  
      | 
                            
								
								« Avec Simon 
								Wiesenthal, c'est un combattant infatigable de 
								la justice et du droit qui nous quitte. 
								[...]. Par l'ardeur de son engagement, par la ténacité 
								de son combat, il n'a eu de cesse de proclamer 
								l'épouvante de la Shoah, pour que l'humanité, en 
								n'oubliant jamais qu'elle a commis 
								l'irréparable, se construise un avenir qui le 
								rende à jamais impossible. Cette exigence 
								demeure, aujourd'hui, plus que jamais 
								d'actualité ».
 (Réaction 
								de M. Jacques Chirac, Président de la 
								République, à la suite de la disparition de M. 
								Simon Wiesenthal, Paris, 20 septembre 2005).
 
								« A travers les efforts 
								qu’il a déployés afin que justice soit rendue 
								aux victimes de l’Holocauste, il a envoyé un 
								message fort au monde entier, bannissant 
								l’impunité en cas de génocide ou de crimes 
								contre l’humanité ».(Condoléances adressées par Kofi Annan lors du 
								décès de Simon Wiesenthal. Voir
								
								communiqué de presse ONU SG/SM/10113 du 20 
								septembre 2005).
 
								Mieux vaut tard que 
								jamais...« Lorsqu'un pays, ou une 
								région, est empli de désespoir et de 
								ressentiment, et vulnérable aux idéologies 
								violentes et agressives, la menace traverse 
								facilement les océans et les frontières, et peut 
								menacer la sécurité de n'importe quel pays 
								pacifique.
 Le terrorisme, nourri par la colère et le 
								désespoir, est arrivé en Tunisie, en Indonésie, 
								au Kenya, en Tanzanie, au Maroc, en Israël, en 
								Arabie saoudite, aux Etats-Unis, en Turquie, en 
								Espagne, en Russie, en Egypte, en Irak, et au 
								Royaume-Uni ».
 (Extrait du
								
								Discours de S.E. M. Georges W. Bush, Président 
								des Etats-Unis d'Amérique lors du Sommet mondial 
								2005, New York, 14 septembre 2005.  
								Traduit par la revue. Texte original : « When 
								a country, or a region is filled with despair, 
								and resentment and vulnerable to violent and 
								aggressive ideologies, the threat passes easily 
								across oceans and borders, and could threaten 
								the security of any peaceful country.
 Terrorism fed by anger and despair has come to 
								Tunisia, to Indonesia, to Kenya, to Tanzania, to 
								Morocco, to Israel, to Saudi Arabia, to the 
								United States, to Turkey, to Spain, to Russia, 
								to Egypt, to Iraq, and the United Kingdom 
								»).
 
								Lutte contre le terrorisme 
								(suite)« Dès le lendemain du 11 
								septembre 2001, le Conseil de sécurité s'est 
								réuni et a pris les premières mesures 
								nécessaires pour traquer les terroristes, lutter 
								contre leur financement et prévenir la détention 
								par eux d'armes de destruction massive. 
								Aujourd'hui, dans l'esprit de la stratégie 
								globale proposée par le Secrétaire général, nous 
								devons aller plus loin.
 Avec un principe : le plein respect de la règle 
								de droit. Car l'exemplarité des démocraties est 
								notre meilleur atout face aux terroristes.
 Avec une exigence : l'action résolue sur tout ce 
								qui nourrit le terrorisme, les inégalités, la 
								persistance de la violence, des injustices et 
								des conflits, l'incompréhension entre les 
								cultures. La force ne viendra jamais seule à 
								bout du terrorisme. Car elle ne répond pas aux 
								frustrations des peuples, elle ne s'attaque pas 
								aux racines du mal ».
 (Extrait de l'intervention 
								du Premier ministre français, M. Dominique de Villepin, à 
								l'occasion de la réunion du Conseil de sécurité 
								des Nations Unies au niveau des Chefs d'Etat et 
								de gouvernements, New York, 14 septembre 2005).
 
								Balayer devant chez soi...« La Nouvelle-Orléans a tiré la 
								sonnette d'alarme en Amérique. Les idéologies de 
								privatisation, qui empêchent de gouverner 
								efficacement et permettent aux privilégiés de 
								sauver leur peau alors que les pauvres doivent 
								grimper sur les toits, doivent être remises en 
								question. Ce désastre rappelle ce qui arrive 
								lorsqu'un gouvernement échoue à protéger ses 
								citoyens. Il est impératif que les Américains 
								demandent des comptes. Les fonctionnaires qui 
								n'ont pas fait leur travail doivent être 
								renvoyés, et les élus dont les politiques ont 
								aggravé la dévastation, congédiés. Nous le 
								devons aux morts et aux survivants ».
 (Terry 
								Lynn Karl, « Les Américains doivent demander des 
								comptes », Débats et opinions, Le Figaro, 
								9 septembre 2005. Copyright : Project 
								Syndicate, 2005. Traduit de l'américain par 
								Bérengère Viennot. Terry Lynn Karl est 
								professeur de sciences politiques à l'université 
								de Stanford).
 
								Etre noir et pauvre et ne pas être, telle 
								est la réponse.« Le président américain est 
								un as de la réaction quand sa vision du monde 
								est en jeu. On l'a encore vu lundi lorsque, 
								quasi en catimini, il s'est vite choisi un 
								nouveau juge en chef à la Cour suprême, le très 
								conservateur John Roberts. En priant de plus le 
								Sénat de confirmer au plus vite cette 
								nomination. Son enquête post-Katrina sera 
								sûrement tout aussi efficace : après tout, il ne 
								s'agit plus de sauver des Noirs ou des pauvres, 
								mais la réputation de son gouvernement ! Et Dick 
								Cheney lui servira d'éclaireur, lui qui 
								débarquera demain sur le terrain pour évaluer la 
								situation.
 À ce compte-là, il serait plus rassurant 
								d'envoyer Céline Dion. Elle n'a pas eu besoin, 
								elle, d'une semaine de réflexion pour comprendre 
								que, quand des vies sont en jeu, on agit, point. 
								Et on tempête si ça n'avance pas. N'aurait-il 
								pas été heureux que, dès mardi dernier, George 
								W. Bush fasse une sainte colère et lance comme 
								Céline : oui, il y a des raisons qui expliquent 
								les délais mais je ne veux pas les savoir ! 
								Grouillez-vous ! ».
 (Josée 
								Boileau, « Sainte colère », Le Devoir 
								(Montréal), 7 septembre 2005).
 
Tout vient à 
								point à qui sait attendre !« [...] s'il vous plaît, n'attendez pas 
								d'un procureur quelque solution magique aux 
								problèmes du Sud-Est de l'Europe ! Le Conseil de 
								sécurité a malencontreusement oublié de me 
								conférer des pouvoirs magiques et je n'ai pas 
								encore réussi à convaincre Harry Potter de 
								rejoindre mon équipe. Sinon, Karadzic et Mladic 
								se seraient matérialisés à Scheveningen depuis 
								longtemps ! ».
 (Extrait du discours prononcé 
								par Mme Carla Del Ponte, Procureure du Tribunal 
								pénal international pour l'ex-Yougoslavie, 
								Berne, 1er septembre 2005. Voir
								communiqué de presse TPIY
								
								
								CVO/MO/1001e 
								du 2 septembre 2005. Traduit par la 
revue. Texte original : « [...] please, do not expect from a prosecutor 
								some magical solutions to the problems of 
								South-East Europe! The Security Council 
								unfortunately forgot to provide me with magical 
								powers and I have not yet managed to convince 
								Harry Potter to join my office. Otherwise, 
								Karadzic and Mladic would have materialized in 
								Scheveningen long time ago! 
»).
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      |  Juillet 
      2005 |  
      | 
Petites vérités bonnes à rappeler« Deux hommes sont morts. Deux Algériens pris 
dans la nasse d’une guerre imposée, exportée et qui se mondialise au point de 
faire perdre au monde ses nuances et ses diversités. Ces meurtres avec un 
simulacre de procès mené au nom de l’islam et des musulmans ne peuvent que 
susciter la plus profonde répulsion. Qui sont-ils ces gens pour s’arroger le 
droit de parler au nom de Dieu, qui sont-ils ceux qui se permettent de se placer 
dans la posture de Dieu lui-même ? Un musulman en tremblerait : oser décider 
qu’un homme ou une femme sont des apostats, c’est bien se mettre dans la posture 
de Dieu, le supplanter même, se faire, sans mandat, des zélateurs de la mort ». 
[...].
 « Les Zarqaoui and co sont les pires ennemis de leurs sociétés car ils donnent 
une raison inespérée de durer à des régimes à bout de souffle. Les Zarqaoui and 
co sont les pires ennemis de leurs nations car ils permettent de justifier, au 
nom de la civilisation, une mondialisation militaire destinée à l’accaparement 
des ressources et à asseoir l’hégémonie des puissants. C’est pour cela que nous 
ne devons pas trouver en eux des raisons de justifier - ou d’amender - les 
Américains pour avoir ouvert la boîte à Pandore. Car, les Zarqaoui et les autres 
ne parlent pas en notre nom. Nous ne pouvons rien leur concéder. Pas même une 
once d’islam, pas même les versets du djihad qu’ils manipulent sans vergogne ».
 (K. 
Selim, « Apostats », Le Quotidien d'Oran, 28 juillet 2005).
 
Le « combat »« Le combat contre le terrorisme doit être 
frontal. Il ne peut souffrir aucune ambiguïté. Car c’est bien un combat pour la 
modernité, la démocratie et le progrès qui est mené contre ces groupes 
terroristes ».
 (Omar 
Belhouchet, « Combat frontal », Editorial, El Watan, 28 juillet 2005).
 
La guerre des lâches« Le président de la République condamne avec indignation l'assassinat de deux 
diplomates algériens par leurs ravisseurs en Irak. [...]. Il lance un appel à la 
libération de tous les otages et à l'arrêt de cette pratique barbare qui avilit 
ceux qui s'y livrent ».
 (Communiqué 
de la Présidence de la République à la suite de l'assassinat de deux diplomates 
algériens, Paris, 27 juillet 2005).
 
								
Définition « polie » du terrorismeConstitue un acte de terrorisme « tout acte commis dans l'intention de causer la 
mort ou des blessures graves à des civils ou à des non-combattants, lorsque 
l'objectif de cet acte, par sa nature ou son contexte, est d'intimider une 
population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale 
à accomplir un acte ou à s'abstenir de le faire ».
 (Définition proposée par le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, incluse 
dans le projet de déclaration finale qui sera soumis aux Etats membres lors 
du sommet de septembre 2005. Voir
Communiqué de presse du 25 juillet 2005, Centre de nouvelles ONU).
 
Taxe « Chirac »« Voici moins d'un an, le 20 septembre 2004, près de cent dix pays, réunis à New 
York à l'initiative du Président de la République du Brésil, M. Luis Inácio LULA 
DA SILVA, soutenaient une déclaration sur l'action contre la faim et la pauvreté 
qui engageait la communauté internationale à plus d'audace et de mobilisation. 
[...]. Dans cet esprit, je vous propose de vous associer à la mise en place 
d'une contribution internationale de solidarité sur les billets d'avion 
destinée, notamment, au financement de la lutte contre le sida, la tuberculose 
et le paludisme, urgence de notre temps ».
 (Extraits de la
Lettre de M. Jacques Chirac, Président de la République, adressée à 145 Chefs 
d'Etat, ou de gouvernement, leur proposant de s'associer à la création d'une 
taxe internationale sur les billets d'avion en vue de financer la lutte contre 
les grandes pandémies comme le sida, la tuberculose et le paludisme, Paris, 25 
juillet 2005).
 
								« [...] il faut avoir 
								conscience du caractère inacceptable des 
								répressions engendrées par les dérives du 
								système colonial. En 1947, le sentiment national 
								montait sur la Grande Île où s'enchaînèrent des 
								événements tragiques. Rien ni personne ne peut 
								effacer le souvenir de toutes celles et de tous 
								ceux qui perdirent injustement la vie et je 
								m'associe avec respect à l'hommage qu'ils 
								méritent ».(Extrait du
								Discours de Monsieur Jacques Chirac, Président de la République, lors du dîner 
offert en son honneur par le Président de la République de Madagascar, 
Antananarivo, 21 juillet 2005).
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      |  Mai 
      2005 |  
      | 
A bon entendeur...« [...] les droits humains incarnent des valeurs communes et des normes 
universelles d’humanité, de dignité, d’égalité et de justice. [...] ils sont le 
fondement de notre sécurité à tous et non un obstacle à cette sécurité ».
 (Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty International, 
Rapport 
annuel 2005 d'Amnesty International,
avant-propos, 25 mai 2005).
 
								A propos de l'utilité de 
								la torture dans la lutte antiterroriste :« Il ne faut pas céder à ces tentations 
								de l'instant. D'abord on y perd son âme. Et puis 
								les dommages s'avèrent, au bout du compte, bien 
								plus considérables que le bénéfice immédiat que 
								l'on peut en tirer ».
 (Pierre de Bousquet, 
								patron de la Direction de la surveillance du 
								territoire (DST - France),
								« Le 
								djihadiste français est plus fruste, plus jeune, 
								plus radicalisé », Entretien, Le Monde, 
								25 mai 
							2005, p. 9).
 |  
      |  Janvier 
      2005 |  
      | 
	« En quelques vers, Martin Niemuller nous rappelle où le 
	totalitarisme peut mener chacun d'entre nous : "Comment cela a-t-il été 
	possible ! Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n'ai rien 
	dit. En effet, je n'étais pas communiste. Quand ils ont jeté en prison des 
	sociaux-démocrates, je n'ai rien dit. En effet, je n'étais pas 
	social-démocrate. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas 
	protesté. En effet, je n'étais pas catholique. Quand ils sont venus me 
	chercher, il n'y avait plus personne pour protester." ».(Extrait de l'intervention 
de M. Michel Barnier, ministre français des Affaires étrangères, New York, 24 
janvier 2005, lors de la
	Commémoration du 
60e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, 28e session 
extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies).
 « L'entreprise nazie a été celle de la négation de 
	l'homme. La "race inférieure" devait disparaître. Le Juif, par-dessus tout, 
	cristallisait cette obsession exterminatrice. A l'horreur de la barbarie 
	érigée en système, les nazis ont ajouté le génocide et la "solution finale" 
	».(Extrait de l'intervention 
de M. Michel Barnier, ministre français des Affaires étrangères, New York, 24 
janvier 2005, lors de la
	Commémoration du 
60e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, 28e session 
extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies).
 « [...] l'idéologie nazie était voulue par 
							des hommes et faite par des hommes. [...]. Il est 
							vrai qu'il est fort tentant d'oublier et de refouler 
							le passé. Mais nous résisterons à cette tentation.  
							[...]. Tous les démocrates ont pour devoir commun de 
							s'opposer avec détermination aux répugnantes 
							incitations à la haine des néonazis et à leurs 
							tentatives incessantes visant à minimiser les crimes 
							nazis. Il ne saurait y avoir de tolérance envers les 
							ennemis de la démocratie et de la tolérance ».(Extraits du Discours prononcé par M. Gerhard 
							Schröder, chancelier de la République fédérale 
							d'Allemagne, le 25 janvier 2005 au Deutsches Theater 
							(Théâtre allemand) à Berlin, à l'occasion du 60e 
							anniversaire de la libérations des camps de 
							concentration nazis,
	traduction française disponible sur le site de 
							l'Ambassade d'Allemagne à Paris).
 « [...] l'antisémitisme n'a pas sa place en France. 
	L'antisémitisme n'est pas une opinion. C'est une perversion. Une perversion 
	qui tue. C'est une haine qui plonge ses racines dans les profondeurs du mal 
	et dont nulle résurgence ne peut être tolérée. Il n'y a pas d'acte ni de 
	propos excusable en la matière. Rien n'est insignifiant. Qu'elle suinte par 
	l'écrit, la parole, la télévision, l'ordinateur ou le satellite, cette haine 
	est intolérable.  [...]. Le 16 juillet 1995, j'ai rappelé, au nom de la 
	France, lors des cérémonies commémorant la grande rafle des 16 et 17 juillet 
	1942, que la folie criminelle de l'occupant avait bien été secondée par des 
	Français et par l'Etat français. La France se devait de reconnaître sa 
	responsabilité ».(Extraits du
	Discours de M. Jacques Chirac, Président de la République française à l'occasion 
de l'inauguration du Mémorial de la Shoah, Paris, 25 janvier 2005).
 « La mémoire juive, c'est la mémoire blessée d'un peuple 
	qui, tout au long de son histoire, a été dispersé, persécuté, avant de 
	connaître l'horreur de l'extermination. Cette blessure suffirait à elle 
	seule à justifier, si besoin était, la nécessité d'un Etat dont l'existence 
	garantisse le "plus jamais ça". C'est en ce sens qu'Elie Wiesel, témoin de 
	l'horreur devenu militant de la paix, a pu justement écrire : "les Juifs 
	peuvent vivre en dehors d'Israël, mais ils ne pourraient pas vivre sans 
	Israël". Israël, dont la France est l'amie et qui aspire légitimement, comme 
	les Palestiniens et tous les peuples de la région, à vivre en paix, en 
	sécurité, dans des frontières sûres, acceptées et reconnues ».(Extrait du
	Discours de M. Jacques Chirac, Président de la République française à l'occasion 
de l'inauguration du Mémorial de la Shoah, Paris, 25 janvier 2005).
 
                            
							Hommage au professeur 
							René-Jean Dupuy...« Nous sommes tous les habitants de la 
							grande île qu’est la Terre. Riches et pauvres, 
							faibles et forts, citoyens des grandes puissances ou 
							de minuscules atolls, nous sommes tous reliés par 
							des fils qui tissent une toile d’occasions à saisir 
							et de dangers à combattre. Nous aurions déjà dû le 
							savoir, mais il a fallu un tsunami pour nous le 
							faire comprendre. La question est à présent de 
							savoir si nous agirons à long terme, pas uniquement 
							dans les petits États insulaires mais aussi partout 
							ailleurs, avec cet esprit d’unité qui nous anime 
							aujourd’hui ».
 (Extrait du message du Secrétaire 
							général, M. Kofi Annan, au débat de haut niveau de 
							la Réunion internationale d’examen de la mise en 
							œuvre du Programme d’action pour le développement 
							durable des petits États insulaires en 
							développement, Maurice, 13 janvier 2005. Voir
							
							Communiqué de presse ONU SG/SM/9674 du 13 janvier 
							2005, ainsi que les
							
							Points saillants de la Réunion internationale de 
							Maurice sur les petits États insulaires en 
							développement, 13 janvier 2005).
 
							Pitoyable...« Rivarol : Que 
							pensez-vous des commémorations de la fin de la 
							Seconde Guerre mondiale avec la propagande qui va se 
							déchaîner dès ce mois-ci et tout au long de l'année 
							2005 ?
 Le Pen : En France du moins, l'occupation allemande 
							n'a pas été particulièrement inhumaine même s'il y 
							eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 
							kilomètres carrés.
 Je me souviens que dans le Nord, un lieutenant 
							allemand, fou de douleur que son train de 
							permissionnaires ait déraillé dans un attentat, 
							causant ainsi la mort de ses jeunes soldats, voulait 
							fusiller tout le village ; il avait d'ailleurs déjà 
							tué plusieurs civils. Et c'est la Gestapo de Lille, 
							avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt à deux 
							voitures pour arrêter le massacre. On pourrait 
							multiplier les anecdotes de ce type. Sur le drame 
							d'Oradour-sur-Glane il y aurait ainsi beaucoup à 
							dire.
 D'ailleurs, si les Allemands avaient multiplié les 
							exécutions massives dans tous les coins comme 
							l'affirme la vulgate, il n'y aurait pas eu besoin de 
							camps de concentration pour les déportés politiques. 
							Ah bien sûr, si l'on était pris avec une arme à feu 
							cinq minutes après que quatre soldats de la 
							Wehrmacht eurent été fusillés, on passait rapidement 
							à la casserole mais notez que les Allemands 
							agissaient de la même manière vis-à-vis de leurs 
							soldats ayant fauté.
 Il y a donc une insupportable chape de plomb qui 
							pèse depuis des décennies sur tous ces sujets et 
							qui, comme vous le dites, va en effet être réactivée 
							toute cette année ».
 (Extrait
							des
							
							propos tenus par Jean-Marie Le Pen dans le journal
							Rivarol (n° 2698 du 7 janvier 2005 ou n° 2699 
							du 14 janvier 2005) 
							concernant la Seconde guerre mondiale, repris dans
							Le Nouvel Obs.com, 13 janvier 2005, 10h48).
 
							Paix et démocratie« Il est grand temps d'abandonner le rêve 
							illusoire d'imposer des bantoustans palestiniens 
							régis par la police. Le monde occidental doit dès 
							aujourd'hui soutenir et encourager la société civile 
							palestinienne dans son mouvement vers les acquis 
							démocratiques. [...]. les Palestiniens ont le même 
							droit que les Israéliens à l'autodétermination, à 
							l'exercice de la démocratie ; ils ont le même droit 
							à avoir leur Etat où ils pourront vivre librement et 
							dignement, sans occupation, sans murs, sans 
							check-points ni oppression.
 Cette solution simple suppose que les Israéliens 
							comprennent que, pour leur sécurité, il faut 
							accepter l'idée que les Palestiniens sont des êtres 
							humains comme eux. Je suis profondément convaincu 
							que la seule paix durable que nous puissions espérer 
							sera conclue entre deux démocraties régies par les 
							principes d'égalité et de justice ».
 (Mustafa 
							Barghouthi, candidat du mouvement politique 
							Al-Mudabara aux élections du 9 janvier 2005 à la 
							présidence de l'Autorité palestinienne ,
							
							« Pour une Palestine démocratique », Le Monde, 
							7 janvier 2005, p. 18.).
 
							Terrorisme et pauvreté« Même si nous voyons un lien entre le 
							terrorisme et la pauvreté, nous ne croyons pas que 
							la pauvreté soit une cause directe du terrorisme. 
							Peu de terroristes sont pauvres. [...]. La pauvreté 
							engendre la frustration et le ressentiment que les 
							fabricants d'idéologie peuvent transformer en 
							soutien - ou approbation - au terrorisme [...]. La 
							cause première de la pauvreté est l'injustice 
							sociale et le mauvais gouvernement qui l'encourage.  
							[...]. Dans de telles circonstances, la pauvreté est 
							une atteinte à la dignité humaine, et c'est en elle 
							que réside le germe naturel de la colère des hommes. 
							[...]. La moitié de la population de cette planète, 
							environ trois milliards d'individus, vit dans la 
							misère. Plus d'un milliard de personnes manquent 
							d'eau potable ; deux milliards n'ont ni système 
							sanitaire ni énergie électrique ».
 (Colin L. 
							Powell, Secrétaire d'Etat de la première 
							administration Bush,
							
							« L'aide au développement des pays pauvres, une 
							obligation morale », Le Monde, 7 janvier 
							2005, p. 18.).
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